116 pages - Format 11x18 - Réservé à un public averti.
INFORMATION : le site ne prend les paiements que par Paypal, pour payer par virement bancaire direct ou par chèque, il suffit de me demander, m'écrire à : editionsdupontdeleurope@orange.fr
« L’auteur John Nash F Agera nous transporte dans un environnement où l’humain est décharné de toute valeur symbolique, du moins au regard du grand public. Les personnages de la pièce, réifiés et en apparence rendus vils [à l’image de cette société post-moderne devenue folle], révèlent la prostitution du corps comme chaque jour nous nous prostituons nous-même, parfois inconsciemment, par l’esprit.
L’auteur, non sans l’audace et le goût du risque, s’emploie à démontrer, malgré l’obscénité et la laideur trompeuse du texte [dont le contenu est avant tout révélateur d’un désenchantement consumériste majeur], que l’homme a toujours en lui ce désir de cultiver la beauté et cette envie de favoriser son émergence… même lorsque le désespoir et la ruine menacent !
La plupart des lecteurs seraient tentés de croire que l’auteur livre là ses fantasmes les plus obscurs sous le boisseau de l’anonymat… Il n’en est rien… car tout comme les écrits du poète Dimitri Dimitriadis, cette œuvre insolite est un effet de miroir avant-gardiste mettant en évidence les symptômes d’un monde étrangement prophétique.
Mieux vaut mourir que de perdre espoir ; l’amour est plus fort que tout : voilà les messages que je retiens de cet ouvrage… même dans la boue apparente d’une société désaffectée, ou le priapisme reste la seule drogue pour se sentir exister ! »
Franck Trommenschlager, psychanalyste - psychosociologue
« Épopée de la nuit première heure » est le livre qui passe le chiffon sur les anciens corps. Il prône évidemment la souveraineté individuelle de l'homme et annonce cette étonnante révolution rimbaldienne, celle dont Rimbaud rêvait toujours. Mais l'auteur (John Nash F. Agera) nous dit que « les humains manquent de construction intellectuelle », que le monde est vieux de concepts archaïques et il semble que l'Humanité n'est pas encore prête pour de telle révolution. Il fait donc alors l'éloge d'une Saison en enfer, du Mythe de Sisyphe, de l'Homme Révolté, de Freud, et j'en passe… Une invitation à fustiger la morale institutionnelle, cette « morale d’esclaves » comme pourrait l’appeler Nietzsche, la substituer de toute évidence à « la morale des maîtres ». Un réquisitoire contre les vendeurs d’arrière-monde. Une gifle à l’Humanité. En effet l’astre/l’axe de l’univers ne tourne qu’au présent dans cette sombre atmosphère aussi rude et sidérante. Par conséquent l´instant présent y est célébré et mis en exergue comme unique facteur de bien-être ou de bonheur. L’idéal ascétique est annihilé et l’homme y est invité à vivre pleinement ses passions et ses désirs dans l’éphémérité des choses. Des mots qui me brassent les biles, m’emmerdent au plus haut point. Un monde grouillant d’énergie, tourbillon volcanique de mots/maux chaudés bondés de philosophie à longueur de pages. Un livre qui émane du fin fond de la thébaïde existentielle et qui peut choquer bien entendu par sa toute puissante tonalité ahurissante, et, l’auteur, est affranchi de toutes contraintes civiles. Mais il le sait et assume pleinement tous les risques du langage, en connaît effectivement toute son utilité apparente : « Le langage recouvre des degrés multiples de compréhension et d’interprétation de la réalité objective : en verticalité, en transversalité, en affectivité, et il est souvent inutile de parler ». Mais de quelle planète vient John Nash ? Il n’est pas en effet de la planète terre, il est d’un autre souffle, d’une autre vigueur, d’une autre vision, d’une autre pensée…
© Raynaldo Pierre Louis
https://pierrelouisraynaldo.blogspot.fr/2014/12/epopee-de-la-nuit-premiere-heure-de.html