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Poésie

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Une Bombarde dans l'ombre suivi de Sur le balcon de mes rêves - Fabien Louis-Fils
Poésie

Format 11x18 - 48 pages - Papier bouffant 90 g

COLLECTION LITTERAIRE HAÏTI RECTO VERSO dirigée par le Dr Jonas Jolivert

Toute démarche poétique tend nécessairement vers une esthétique. Laquelle esthétique émanant vraisemblablement de la confluence du réel et de l’imaginaire. En fait, l'homme de parole, c'est-à-dire, le poète, dans son élan de créativité et sa capacité à saisir le non-dit et le non-visible rend accessible à la voie littéraire une écriture, enivrante et convulsive, de laquelle découlera, bien sûr, une œuvre monumentale et sublime.

Et, j'en veux pour preuve le livre de Fabien LOUIS-FILS : « Une bombarde dans l'ombre ».

Valmy Yacinthe

Référence : ISBN 978-2-36851-922-6
10
Ma main est une phrase - FEGUERSON THERMIDOR
Poésie

Format 11x18 - 48 pages - Papier bouffant 90 g

Feguerson THERMIDOR est écrivain, poète.

Il a suivi des études en Droit, Anthropologie et Sociologie à l'Université d’État d'Haïti. Il est actuellement directeur de HAFRIQUE LITTÉRAIRE, une structure littéraire qui fait la promotion des écrivains haïtiens et africains francophones. Sa poésie s'inscrit dans une démarche esthétique qu'il a nommée : « Esthétique de la douleur ».

Feguerson Thermidor, la chair de la poésie Écrit par : Frédéri Louis MARCELIN,  

N’y cherchez pas de prose discursive, n’espérez pas quelconque versification, ne vous mettez pas en quête d’histoire ou de récit, vous êtes sur une île qui navigue entre ciel et terre, avec un passé trop présent et un avenir délétère. C’est une question de foi, non de croyance, n’y cherchez aucun dogme, lisez, les mots vous prennent les tripes, vous malmènent jusqu’à l’extase.

N’y cherchez pas de prose discursive, n’espérez pas quelconque versification, ne vous mettez pas en quête d’histoire ou de récit, vous êtes sur une île qui navigue entre ciel et terre, avec un passé trop présent et un avenir délétère. C’est une question de foi, non de croyance, n’y cherchez aucun dogme, lisez, les mots vous prennent les tripes, vous malmènent jusqu’à l’extase.

Feguerson n’écrit pas de jolis poèmes pour une incertaine postérité, il crie la souffrance, l’amour, la haine, le dépit, l’espérance aussi, mais peut-être n’en est-il pas conscient.

Son écriture est un flot maritime de sac et ressac, lancinant, prégnant, d’une sensibilité magnifique et terrible, elle est sexuée, charnelle, libre. Décidément, Feguerson vous emmène dans un voyage au centre de l’esprit, un voyage qui vous met sans-dessus-dessous, vous bouleverse au vrai sens du terme. Cet humain-là n’écrit pas de poésie, il laboure la langue, écrit un poème vivant, qui vient du fond des âges, du fin fond d’une Afrique disparue, ensevelie sous les excréments d’une Europe conquérante et insignifiante.

Feguerson crie la vie avec force, même dans le trépas des enfants, dans la douleur des mères, et l’ignominie des hommes corrompus jusqu’à la moelle. Et pourtant il ne fustige personne, nul mépris dans son écriture, nulle complaisance non plus, il donne à lire l’essence de l’être.

Frédéri Louis MARCELIN

Référence : ISBN 978-2-36851-921-9
10
J'ai ressenti le rein - Louis Castanyo
Poésie

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Format 11 x 18 - 250 pages - papier bouffant 90 g

J'ai ressenti le rein constitue le premier recueil de poésie de Louis Castanyo, né en 2002.

Louis Castanyo a participé à la nuit de l'Europe organisée par Sciences Po Strasbourg le samedi 21 mai 2022. Intervention de Louis Castanyo à partir de la minute 53 : Les amis du souffle sacré ★ Poésie Solaire ★ RBS - YouTube (émission dirigée par Gregory Huck)

Référence : ISBN 978-2-36851-768-0
10
Un printemps qui finit à mes pieds - Selmy Accilien - Prix Amélie Murat 2022
Poésie

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Format 15x21 - papier bouffant 90g - 52 pages

Selmy Accilien, né le 24 décembre 1992 à Gros-Morne, Haïti, est l'auteur de plusieurs recueils édités en France et en Haïti : "Sur la tige de l'amour", "Et tu m'as dit", "Ti koze bò lanmè". Il est cofondateur et directeur de publication des Éditions de la Rosée, membre de la Collection Haïti recto verso et fondateur du groupe des Fleurs et des Poèmes. Il vient d'obtenir le Prix Amélie Murat 2022.

 « Un printemps qui finit à mes pieds » est un recueil sublime dans lequel le poète s'en va, dans un lyrisme à la limite parfait, chantant sans tabou les tumultes d'un deuil inachevé. À travers son recueil, Selmy Accilien visite avec brio ce lieu commun pourtant singulier qu'est le deuil d'un être cher. Le deuil d'une mère. Cette expérience intime qui devient au bout du compte sous la plume de l'auteur, notre expérience commune à tous.

Créé en 1953 par le cercle Amélie-Murat, le Prix francophone de poésie Amélie Murat de la Ville de Clermont-Ferrand est un prix littéraire de notoriété nationale qui récompense chaque année un recueil poétique manuscrit ou récemment publié dans le but de perpétuer la mémoire du poète Amelie Murat (1882-1940 †). Il est doté d'un chèque de 800 €, et de la Médaille de la Ville de Clermont-Ferrand, gravée au nom du lauréat.

Référence : ISBN 978-2-36851-680-5
10
Henry Street Arcade Peter O'Neill - Yan Kouton
Poésie
Édition bilingue - Format 15x21 
98 pages sur papier bouffant 90g.

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editionsdupontdeleurope@orange.fr

"Henry Street Arcade" est un recueil bilingue de poésie, merveilleusement traduit en français par le poète français Yan Kouton, et qui s'inspire d'une galerie marchande historique au cœur du centre-ville de Dublin. Le livre évoque pour son auteur, Peter O’Neill, la pensée de Walter Benjamin et l’univers de Charles Baudelaire. Mais plus encore, Henry Street était aussi la rue où James Joyce devait contribuer à faire découvrir le premier cinéma au public irlandais il y a maintenant plus de 100 ans. C'est donc cette triade d'auteurs - Joyce, Benjamin et Baudelaire qui animent constamment le recueil.

Henry Street Arcade is a bilingual collection of poetry, translated wonderfully into French by the French poet Yan Kouton, and which is inspired by a historic shopping arcade in the heart of Dublin city center and which evokes for the author the ideas of Walter Benjamin and the poetry of Charles Baudelaire, but more over, Henry Street was also the Street where James Joyce was to help bring the first cinema to the Irish public over 100 years ago. So, it is this triad of authors- Joyce, Benjamin and Baudelaire which animate constantly the collection.
Référence : ISBN 978-2-36851-573-0
12
Feu nu des profondeurs - Julien Miavril - Peintures de Chantal Delclos
Poésie
Livre illustré de 12 illustrations (peintures - dessins - photo) de Chantal Delclos

128 pages format 15x21 sur papier couché 135g

Pour ce troisième recueil, "Feu nu des profondeurs", Julien Miavril décline à sa manière ce même message du grand Sitting Bull :

« La Terre n'appartient pas à l'homme,
c'est l'homme qui appartient à la Terre. »

Si les quatre éléments fondamentaux, moteurs générateurs de l’accomplissement de l’œuvre sont présents tout au long de ce recueil, le titre n’en est que plus explicite pour l’adepte qui comprend illico le sens du dévoilement que Julien Miavril va lui proposer en adoptant la méthode de l’introspection. Ainsi en dit le titre « Feu nu des profondeurs » paru aux Éditions du Pont de l’Europe.

Aussitôt il convient de rassurer le pauvre mortel ou pauvre lecteur entrant dans une poésie dont l’ambition, très réussie est de converser avec les Dieux, dans cette langue coruscante qui étincelle de mille feux.

Entrer dans la poésie de Julien Miavril c’est entrer en poésie. Vous savez comme ces vieux chamans (les chamans sont toujours vieux) dont l’économie des mots, les paroles sibyllines, tout comme le silence entre les mots est une correspondance dans les deux sens du terme. C’est alors que le chaman va « aliéner » toutes ses émotions vécues ou intra vécues à la poursuite de l’œuvre.

L’an 0 nous donne le « la » primordial. Celui qui va faire résonner la materia prima pour sa fécondation future. Dès cet instant, les quatre éléments seront sans cesse au cœur de l’action poétique.

Comme dans le laboratoire de l’Adepte, Julien Miavril nous fait entrer dans son laboratoire métaphysique entre les cris d’un Momo et les fulgurances d’un Arthur. La dimension cosmique sera atteinte dans la conjugaison des voies sèches et humides. Dans le creuset, sans cesse le poète travaille cette matière brute, quasi obscène pour en tirer les sucs indispensables à l’élaboration de l’élixir. Car c’est bien de la fange, de la putréfaction que nait la pureté. L’élixir de pureté est élixir d’amour. Cependant, cette quête rend fiévreux et furieux et le chemin est escarpé entre le fil d’Ariane, la chute des éons, et autres anges déchus à rencontrer jusqu’à l’impérieuse nécessité de l’exil.

L’exil de soi.
C’est dans l’exil de soi, que, comme tout poète digne de ce titre de noblesse, Julien Miavril va découvrir et nous révéler sa nature authentique.

Il va ainsi mieux nous faire comprendre le Gnothi seauton : « Oublie-toi toi-même et tu connaitras les Dieux et les hommes qui sont en toi ». De telle sorte que le poète va explorer la carte géographique des terres inconnues, et tout en sublimant l’Eros, découvrir les contrées mystérieuses de son cœur, centre des émotions, aux confins de la Psyché qui révèle les blessures.

S’il n’y prend garde, Thanatos et son aura spectrale restent aux aguets et seul l’émerveillement cosmique lui donnera la possibilité de poursuivre cette route dans les entrailles mugissantes de ce feu des profondeurs.

Cette route que poursuit Julien Miavril dans la fièvre de cette quête est escarpée. Comme tout ce qui est courbe ne peut être redressé, il lui faut une grande énergie poétique pour du Malkouth, Royaume des profondeurs, s’exalter jusqu’à Kether, la Couronne.

Ce recueil constitue donc, dans une écriture brûlante, étincelante, échevelée et totalement maîtrisée, à la fois un condensé de cette quête spirituelle qui n’est en rien un point d’arrivée, pas plus qu’un port d’attache, mais un tremplin vers un autre monde. Celui du Réel.
Julien Miavril, héritier des poètes symbolistes et métaphysiciens, entretient ici et avec talent cette flamme vive qui brille éternellement dans les ténèbres.

Cristian Ronsmans,
Bruxelles, le 16 juin 2020.


Dès les premières pages de ce recueil merveilleusement illustré, le feu de la poésie brûle entre nos mains. Il se fait lumière, ardent témoin de la beauté du monde, « ce feu vivant » d’Héraclite, mais également flambeau d’une prise de conscience collective, d’une lutte engagée pour préserver la planète menacée de destruction et pour faire triompher l’Amour universel.
Cette mission essentielle qui se déroule sur plusieurs plans débute avec le poème « An zéro » qui annonce le début d'une ère nouvelle que la poésie tentera d'instaurer.
Il s'agit en premier lieu de dénoncer les outrages faits à la Terre mère :
"Ils s'étonnent de suffoquer d'asphyxie mais ils brûlent les poumons de leur Mère »
Il s'agit aussi de renouer avec l'essence même de l'Amour qui embrase le monde depuis des temps immémoriaux.
Le périple, intitulé en écho à Baudelaire "Voyage de l'Albatros", et placé sous le signe du commandement baudelairien "Enivrez-vous", se poursuit alors, éclairé tantôt par les œuvres de Rimbaud, d’Antonin Artaud, de divers poètes qui accompagnent l'auteur dans sa traversée des ténèbres. La poésie de Julien Miavril est l'œuvre d'un démiurge, créateur d'un univers artistique qui prend naissance dans le fourneau de son imaginaire.
Il s’interroge sur la nature de ce feu originel qui anime le monde : « Quel est donc ce feu qui nous porte et nous brûle et qui consume jusqu'à la trace de nos os ? »
Son intuition l’amène à penser que tout ceci est lié à l'Amour universel et cet amour le conduit à éprouver de l’empathie pour tous les vivants, notamment pour une petite fille des rues à laquelle il adresse ce message bouleversant :
« Je sais que tu seras parfois bien triste
Mais le plus souvent irradiante comme un soleil ? »
L'Amour est donc cette étoile immortelle qui nous guide dans l'avant, le présent et l'après. Hommage est rendu au féminin sacré, aux reines mais aussi aux « sœurs » d’âme qui partagent le même idéal.
Certains textes sont empreints d’un sentiment de révolte qui rappelle l’esprit rimbaldien d’ Une Saison en enfer mais cette rébellion face aux menaces du néant est force d’impulsion pour mieux célébrer tout ce qui appartient au feu de l'existence.
La dernière partie du recueil est particulièrement solennelle.
On peut notamment y lire un hommage sublime à celles et ceux qui ne sont plus :
« Ils ne sont déjà plus qu'ils restent et sont encore
Ils sont au vivant ce que le soleil est à l'or. »
Le poète s'adresse ensuite à l’enfant de demain qui va naître au cœur d'un monde en flammes : « Je voudrais t'offrir autre chose qu’un monde où règne la mort.»
Sont évoqués à ce titre les incendies qui ont ravagé l'Amazonie, sinistres reflets de l’irresponsabilité des hommes.
Mais l’amour triomphe de tous les désastres, cet « amour bien trop pur pour ce monde qui croit encore pouvoir s'armer contre lui » et il s’agit même de quelque chose qui va au-delà de l’amour terrestre : « Et ce quelque chose aucune langue humaine ne trouva d'ailleurs mot pour le nommer (...)
Le recueil se termine en ode flamboyante à la vie et en chant d’espoir pour les poètes « venus pour instaurer la communauté de la joie et de l'amour ».
Puis dans un vibrant « Hallelujah », le poète fait don de ce feu de vie qu’il « porte comme un lointain mais brûlant secret » à sa « reine stellaire » :
« À qui d'autre que toi pourrais-je seulement l'offrir...
Quand plus qu’un miroir, une nébuleuse en toi je vois. »
L’intégralité de ce livre magnifique est une célébration du feu sacré qui anime le monde à travers l’Amour sous toutes ses formes.

Parme Ceriset - juillet 2020

Référence : ISBN 978-2-36851-457-3
15
À LA POÉSIE BLESSÉE PAR BALLES - Ar Guens JEAN MARY
Poésie
  "La poésie c’est de l’énergie congelée. Toute mon énergie est là, soigneusement étalée sur chaque page. Cette dernière constitue une vie, une peur, un désespoir, un coup de feu, des pertes humaines, des doutes, des amours et surtout un rêve qui marche seul au beau milieu du chaos épineux." Ar Guens JEAN MARY


À LA POÉSIE BLESSÉE PAR BALLES représente la clef pour entrer dans l'univers de l'auteur.
Né à Port-au-Prince, Ar Guens Jean Mary est poète, slameur, animateur d'ateliers d’écriture et contributeur de plusieurs revues et magazines littéraires tels que DO-KRE-I-ES (Haïti), Coquelicot (revue franco-américaine), Revue Lichen et Pro/prose Magazine (France).

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jetant mes mains au tranchant du réel 
je brasse le mortier des magmas politiques 
neuf mille folies de vivre
évitent de se défaire de ma peau
par peur de mourir nu 
aux abois même de ce pays fosse commune
j’enlève
volontiers mon manteau de chair
dans la cécité des balles 
qui gravitent autour
je marche 
fémur à la main
torche humaine.
Référence : ISBN 978-2-36851-393-4
10
Cantique d'un amour fêlé - Feguerson Thermidor
Poésie

Format 11 x 18 - 72 pages - papier bouffant 90 g


sache que
dans l'absence de ton sourire
je suis sans corps
dans le livre du temps

Feguerson Thermidor est tiraillé, déchiré par l’idée de l’amour. Ses amours d’une île, d’une femme, d’une ville, mêlées inextricablement dans une fougueuse chevauchée, où les mots s’enchaînent et se déchaînent. Où la passion virginale se prostitue pour survivre au désenchantement.

La douleur qui suinte à chaque vers, est celle d’un idéal introuvable, d’une impossible république, d’un pays merveilleux fouillé, baisé, massacré, comme fille publique, mais qui survit pour et par la poésie, et dont la chanson résonne bien au-delà du grand océan.

Laissez-vous emporter par ce chant, que Fegg égrène comme des éclisses d’ébène enchâssées dans l’ivoire, c’est le chant de la vie aux terres des hautes montagnes, un concerto de haine, d’amour et d’espoir qui ne semble avoir ni commencement ni fin… Une éternelle fulgurance, posée sur le fil du temps…

Frédéri Louis Marcelin



Référence : ISBN : 978-2-36851-345-3
10
IN MEMORIAM 12 JANVIER 2010 Davastruc Jean David BRUNO
Poésie

Poésie - Format 11 x 18 - 48 pages sur papier bouffant 90 g
Couverture : dessin de l'auteur

Davastruc Jean David BRUNO est natif de Port-au-Prince. Il a connu une enfance très mouvementée, les familles luttant pour survivre et envoyer leurs enfants à l'école. Il fit ses études primaires au Collège le Christopher (Port-au-Prince) et ses études secondaires au Collège Notre-Dame pour ensuite les achever au Lycée Pinchinat de Jacmel en 2010, l’année de la catastrophe. Ces dernières années il suivit des études de Droit dont il a été diplômé. Il fut abandonné par son père et il connut un trouble du système nerveux. Le jeune homme choisit alors de se retrancher du monde et il commença à écrire pour soigner son âme en souffrance. Décidé à se rendre utile Davastruc Jean David BRUNO s'est investi pour aider les plus jeunes à découvrir leurs talents, bien décidé à lutter pour l’art et pour l’éducation.

« Qui ne souffre pas, ne connaît pas la souffrance. »

Le poète le sait. C’est avec une grande amertume qu’il se trouva confronté à la plus grande catastrophe jamais vue de sa vie : le 12 JANVIER 2010. Comme un souvenir éternel.

 

IN MEMORIAM 12 JANVIER 2010

Destin d’un paradis que l’on tient en horreur

Quand sur la terre vagabondaient tant d’erreurs

Le poète est un chien errant qu’on bat

Qui malgré tout poursuit heureux son combat.

J’aimerais être parmi les victimes

Laissant la terre, ses horreurs et ses crimes.

Oh enfer ! Tu es mon seul espoir.

Tu es mon unique espoir ici bas.

Référence : ISBN 978-2-36851-343-9
10
HAÏKUS ELECTRONIQUES ALEATOIRES - François IBANEZ
Poésie

Ces poèmes sont composés à l'aide du module de correction automatique du clavier d'un smartphone.
Le doigt passe aléatoirement sur le clavier et décrit une forme. La forme induit pour l'algorithme de traitement automatique du langage naturel, un mot qu'il propose de facto comme solution la plus optimale.
Le texte, de format court et direct, parodie la mode du « Haïku ». Il en résulte un « Haïku Electronique Aléatoire ».

Cette démarche s'inscrit après le surréalisme et l'écriture automatique, après le cut-up, après le lettrisme et après le cyberpunk.

Référence : 978-2-36851-327-9
10
La Matagrabole - Logan LAHMANES / PRIX ARTSCOPE 2018
Poésie
PRIX ARTSCOPE 2018 - 212 pages - format poche 11 x18 cm - papier bouffant 90 g
Couverture : interprétation d'un dessin de Steinlen

Un récit de la plus pure sincérité qui soit, sans autre tricherie que la substitution des mots à une vérité supérieure, peut-être incompréhensible pour nous gens de la raison arrogante, une vérité cachée aussi insensée que douloureuse. Des questions se posent comme des jalons obsessionnels, obscènes. Des questions essentielles soulevant des montagnes d'angoisse et de silence, tandis que dans le ciel étoilé, sur sa minuscule planète, le petit Prince de Saint Exupéry, loin des vanités humaines, allume l'unique réverbère d'une sagesse disparue. Je sais très peu de choses de Logan Lahmanes. Il a fait beaucoup de théâtre, en tant qu'acteur et metteur en scène et a beaucoup lu. Artaud et Rimbaud n'ont plus de secrets pour lui. Hamlet lui tient compagnie les nuits d'orage et Ophélie le visite parfois lorsque l'aube lui “fait perdre la parole de la beauté”. André Chenet
Référence : 978-2-36851-312-5
11
Astéroïdes Fulgurants - Raynaldo PIERRE LOUIS
Poésie
Format poche 11 x 18 cm - 120 pages
papier bouffant 90 g
Expédition dans le monde entier - tarif selon pays
contacter : editionsdupontdeleurope@orange.fr

Textes de présentation du recueil par :
Patricia HOURRA
Romancière - poétesse - juriste ivoirienne
Albert AOUSSINE
Philosophe - poète - écrivain
Maurice CADET
Ecrivain
Yacinthe VALMY
Auteur
Jean-Elie GILLES
Docteur ès lettres

________________________________

Qu'est-ce que c'est que la poésie, si ce n'est
une fascinante façon de dire l'imaginaire, à
travers, bien-entendu, des mots qui sont
pieusement façonnés par le décor du réel.
À cet égard, la poésie, pour atteindre sa plénitude,
doit puiser toute son énergie dans la « dualitude » :
imaginaire/réel. Ainsi donc, l'homme de parole,
c'est-à-dire, le poète, a le devoir de se transformer
en un véritable rêveur/éveillé. Il doit avoir la
capacité d'habiter simultanément l'ici et l'ailleurs.
En effet, je n'ai pas le vain souci, en acceptant de
rédiger ces quelques lignes, d’arrêter le cours du
temps, en tentant fébrilement d'ériger un mur afin
d'empêcher aux astéroïdes fulgurants de se frayer
une place dans le ciel. Ma démarche est simple.
Elle consiste à présenter cette « anthologie » à la
face du monde comme un morceau de soleil en
pleine nuit.
« Astéroïdes Fulgurants », une anthologie personnelle
où le poète rassemble parcimonieusement quelquesuns,
les plus beaux sûrement, de ses poèmes.
Étrangement, le livre s'ouvre sur « La dualité de
l'être mythique » par où le poète est « entré dans
le banquet du monde ». Il est en quête du monde qui
l'entoure et de lui-même. Il devient un « Conquistador
fou sur des terres étranges » et « Les mots sont
néanmoins des pisseurs de sang/venus des
galaxies véhémentes ».
Raynaldo PIERRE LOUIS, à travers cette
anthologie, semble avoir atteint l'ultime degré de
l'art poétique, où la folie convoite la lucidité des
étoiles durant tout le passage des astéroïdes dans
un ciel qui rumine ses songes.
Une odeur de petit matin frivole survole le livre d'un
bout à l'autre et accompagne le poète, pauvre « voyageur
sans repère » qui a pourtant fait de la parole « une
place publique pour pisser au visage de l'homme ».
Il réfute tout jusqu'à sa vie qu'il considère
d'ailleurs comme : « crachat, éclaboussures,
tourbillons de poussières mêlés d'azur ».
Voilà, dans cette anthologie, tout est dit sauf
comment abandonner, même après plusieurs
lectures un livre d'une telle saveur.
Tout compte fait, cette anthologie est complètement
absorbée par une beauté sauvage, où derrière
chaque mot se faufile une envoûtante odeur qui
emporte les narines.
Un paysage peuplé d'élégants fantasmes, de
parole crucifiée, de délire en lyre, de sublime
chaos où le scandale habite les poèmes.

Yacinthe VALMY
New Jersey
Référence : 978-2-36851-309-5
10
Derrière la dernière étoile - Clément Dugast
Poésie
Sélection Prix de Poésie Méditerranée 2018
Poésie / Prose / Poésie urbaine - Format 11x18

12 € + 5,70 € frais postaux lettre suivie
236 pages sur papier couché demi mat 135 g
Photographies de l'auteur (couleur)
Une peinture de l'auteur
Portrait de l'auteur

Extrait :

Pluies électriques

 

 

J’ai suivi les néons allumés

Dans la nuit

Le jour m’ayant perdu

 

Les néons

Aux lumières pluvieuses

Qui s’introduisent

Pour vivre mieux

Le désert des villes

Qu’ils traversent

 

J’afflue

Et les néons

M’ayant lancé

Des soleils catastrophés

 

À ma face blessée

 

Je traverse

Et divague

Mes chutes

Et mes rives

Qu'alimentent les périphéries

Éclatantes de ma mémoire

Scintillante sous les pluies

 

J’ai suivi les néons allumés

Dans la nuit

Le jour m’ayant perdu

Le corps

Étreignant l’esprit

 

Qui dévale

Au hasard des lieux

 

Comme un alchimiste

Du bruit

 

C’est un homicide

Électrique

 

Comme l’embrun breton

Me caressait

 

D’une étoffe magnétique.

Référence : ISBN 978-2-36851-187-9
Sur demande
À l'avant-garde des ruines - Christophe Bregaint
Poésie

Poésie - 66 pages - format 11x18 - papier bouffant 110 g

Christophe Bregaint est né en 1970 à Paris. Il écrit depuis plus de vingt années tel un acte militant continuel opposant la poésie au superficiel. Son engagement auprès de la population démunie s'est notamment traduit par la coréalisation d'un ouvrage en 2016 ayant pour titre « DEHORS » réunissant 107 auteurs en soutien à l'association Action Froid (la poésie au secours de la précarité).
Christophe Bregaint, par ses textes, est présent dans de nombreuses revues de poésie et sur les réseaux sociaux où il publie régulièrement. Il organise aussi des lectures dans divers lieux parisiens.

" Mes poèmes sont parus dans plusieurs dizaines de revues papier et numérique. J’ai publié trois recueils de poésie : en Octobre 2015 « Route de Nuit » (Éditions La Dragonne), en Octobre 2016 « Encore une nuit sans rêves » (Éditions Les Carnets du Dessert de Lune), en Avril 2017 "A l'avant-garde des ruines" (Éditions du Pont de l'Europe). Co-auteur de l’anthologie « Dehors » : 107 auteurs pour l’association Action Froid (Éditions Janus, publié Mai 2016), un de mes textes figure dans l’anthologie « 101 poèmes (et quelques) contre le racisme » (Le Temps des Cerises, 2017)."

https://www.recoursaupoeme.fr/christophe-bregaint-a-lavant-garde-ruines/
_________________________

Il y a une colonne d'ombres
Silencieuses
Comme un clou
Dans l'écran plasma
De nos lumières

Leurs mains tracent
Des mystères
À même la terre
Couverte du sang des anciens

Sur la Cordillère des Andes

Marchent les orphelins de Cusco
Ayant pour toute possession
Le creux des bras immenses
Du soleil

_________________________

Par Cristian Ronsmans, critique et auteur belge

à propos de "A l’Avant-garde des ruines" :

Du monde du néant dont nous émergeons, l’auteur nous convie à nous confronter à un mode de la réalité qui ne vaut guère mieux. Voire pire.

Le style de Christophe Bregaint est incisif et clair. Il dénonce l’imposture dont nous sommes les acteurs à notre corps défendant pour certains et librement consenti pour la majorité dans une volontaire servitude.

Le feu prométhéen s’est perdu et nous conduit à vivre dans un monde souterrain. L’horizon n’est plus le lieu de la prophétie qui entrevoit un monde meilleur car le regard ne peut que se poser sur le passé. C’est seul le passé que l’on peut voir et, dans le fond, le futur selon l’auteur, à juste titre, est déjà derrière nous. Dans une utopie sans avenir.

Il y a une grande désespérance dans ce poème qui interdit de vieillir en restant jeune.

Le dogme religieux ou païen est un cataplasme à effet placebo.
A l’avant-garde des ruines il ne reste que des fantômes dans le besoin de « survivre » qui ferme la porte au désir de « vivre ».
L’amour de l’autre et l’amour d’un autre « Possible » sont balayé sur un horizon qui s’ouvre sur une impasse.

Christophe Bregaint nous convainc qu’il ne nous reste que l’horreur d’un insupportable dégoût pour supporter l’innommable L’Innommable !!

Entre souffrance et cynisme l’auteur oscille. Quel pari prendre ? Quel parti dans cette impasse. Et Christophe Bregaint semble se rallier à l’idée que les dés sont jetés et l’histoire à venir déjà écrite.
Dans ces poubelles où l’homme surnage à l’affût de la moindre parcelle de nourriture céleste, il faut néanmoins affronter cet inconnu qui dévore l’être, à défaut de lui bouffer son existence qui n’est déjà plus que rebut.

Peut-être que resserrer les liens entre miséreux de l’âme perdue serait une issue vers la sortie du chaos. L’auteur nous dit que le passé était lui aussi un présent annonciateur d’un futur qu’il ne pouvait ou ne voulait voir. Mais les faits sont là et têtus.

La peur s’installe. La peur d’être gagné par la folie qui brûle de l’intérieur.

Le crépuscule des idoles païennes est en marche. Rien ne l’arrêtera.

Le poète est seul devant l’affliction au creux de sa tombe dont émerge le sang de ses plaies qui vient inonder la terre comme un dernier témoignage. Celui de Christophe Bregaint !

________________________________________

Par Carole Mesrobian, Professeur de Lettres classiques.
Carole Mesrobian poursuit des recherches au sein de l’école doctorale de littérature de l’université Paris Diderot.

Un recueil léger, aérien, de belle allure, avec un portrait de l’auteur en couverture. A l’avant garde des ruines dessine son petit volume sur fond blanc, accompagné de cet horizon d’attente, annoncé par le sous titrage qui classe in médias res les textes dans la catégorie « Poésie ».

Le lecteur ne sera pas déçu. Rares sont encore les poètes qui, en si peu de mots, déploient tant de puissance évocatoire, de landes aux horizons des terrains vagues, de paysages où se perdre devient suivre une errance qui sanctifie le passage du Styx.

Hors de la lueur

Le paysage s’ouvre
Sur
Un échantillon de mort

Se referme
Sur les lointains

L’enfer
Répète des oraisons

Tu renais
En lui

Christophe Bregaint , A l’avant-garde des ruines, Editons du Pont de l’Europe, 2017, 65 pages, 10 €.

Agencées tel un espace scénique au décor minimaliste, les pages immaculées offrent aux quelques mots parsemés, justifiés à gauche, une étendue de silence. Pour être rares, les mots qui composent les vers de Christophe Brégaint n’en sont pas moins puissants…Le texte liminaire, comme les autres, sème quelques phrases qui trament avec l’espace scriptural de la page l’architecture totémique du poème :

Aride
Au bout
De la route
L’imposture
Des feux
Dans
Sa gorge
Grise


Comme
D’autres

A contresens

De ta frêle nacelle
Tu y vas tomber

Le ton est offert dès l’abord. Se regardant voir, le poète se dévoile sans pour autant céder aux facilités d’un lyrisme pesant. La mise à distance permise par le pronom personnel de la deuxième personne du singulier aide, certes, à porter cette réflexivité du regard. Mais ce dispositif est également soutenu par l’emploi d’un lexique riche, sans pour autant être précieux. Des mots percutants, des jeux avec les heurts des syllabes, la place de ces quelques substantifs déposés comme on appose des petits coups de ciseaux à un marbre. L’objet sculpté y est parfait, rien ne vient en ternir la puissance, et l’ensemble forme un univers où le cri n’a jamais été aussi mesuré, étouffé, tout en déployant autant de puissance.

Que vienne
Le dépit
Tu lui donneras
Quelques munitions
S’il n’en a plus
Suffisamment
Puisque
Tu ne comptes plus
Leur nombre
Tout au long
De tes jours et
De tes nuits
En sentinelle
Exposée
Au souffle
Du chaos

Confessions d’un être qui unit ses tentatives d’affronter l’indicible au groupe humain, en une fraternité énoncée par le pronom de troisième personne « on ». La promptitude ne brusque pas la mesure du texte, au contraire, elle en dévoile l’intensité, dans une avancée vers l’imparable chute. Car n’oublions pas l’engagement de Christophe Brégaint, militant de toujours, qui agit sans compter lorsqu’il s’agit de soutenir l’association Action Froid. Il est en effet l’initiateur, aux côtés d’Eléonore Jame, d’une anthologie qui réunit 107 auteurs, Dehors, recueil sans abri, dont le parrain est Xavier Emmanuelli. Alors, l’absurdité de la misère, toujours et encore si prégnante pour tant de nos frères en ce monde, il la côtoie, il la mesure, il la sent, palpe et jouxte. Cette problématique soutient l’architecture sémantique de nombre de ses textes.

Le silence
Une chimère
Vous apporte
Toute l’horreur
Du monde

Celle-ci

Fleurira sur
Tous
Les bonheurs
Les sourires
Les amours
Les paix
Un passé

Devenu énigme

Un lexique sans dissimulation et pourtant dans sa ténuité, dans sa nudité, ce poème énonce la globalité de nos échecs, ce « passé devenu énigme », puisque tout perdure, la misère et les guerres. Comme un éclat pur de cristal, ici enclos, le cri, à nouveau, mais, celui-ci, transpersonnel, pour l’humain. Et puis, cet horizon clos, puisque tout perdure :

Christophe Brégaint parle le langage d’une humanité aboutie, puisque c’est « Cet invisible serpentant Au milieu D’un ciel qui Craque » qu’il appelle, en si peu de traces écrites, sous l’impuissance de la parole. Politique avant d’être lyrique, ce cri n’est autre que celui de nos semblables. Ainsi offrons lui le privilège des dernières lignes de ces quelques propos qui, je l’espère, rendront hommage au recueil, aussi bien qu’au poète, discret et engagé :

Il y a une colonne d’ombres
Silencieuses
Dans l’écran plasma
De nos lumières

Leurs mains tracent
Des mystères
A même la terre
Couverte du sang des anciens

Sur la cordillère des Andes

Marchent les orphelins de Cusco
Ayant pour toute possession
Le creux des bras immenses
Du soleil



Référence : ISBN 978-2-36851-163-3
10
NOTRE HISTOIRE - Stéfanie Duarte De Macédo
Poésie
Format 11x18 - 50 pages - Papier bouffant 110 g

À travers ce premier recueil, Stéfanie Duarte De Macédo exprime l'intensité de la rencontre amoureuse qui constitue l'illumination d'une vie. L'auteur, avec des mots du quotidien, nous renvoie à nos propres émotions - et même si le bonheur et le malheur intérieurs peuvent coexister -, nous fûmes cependant heureux, tout un chacun, d'avoir pu vivre « NOTRE HISTOIRE ». L'auteur s'interroge aussi sur le sens de sa vie et cette interrogation nous renvoie au questionnement à propos de nos propres vies : « Mon mal est minime par rapport à tout ce qu'il se passe dans le monde mais est-ce que je dois l'oublier pour autant... Il y a des moments où je ne sais plus qui je suis… »
Calo Brooklyn
Référence : ISBN 978-2-36851-159-6
8
Souvenirs Tenus - Cédric Robert
Poésie
Format A5 - 15x21 - 160 pages - Papier bouffant 90g
Envoi en lettre suivie
Paiement par chèque possible, contact :
editionsdupontdeleurope@orange.fr

Cédric Robert, né en 1986, de nationalité belge, est diplômé d'un master de cinéma de l'Institut des arts de diffusion de Louvain-La-Neuve. Sa thèse ayant pour thème «la contre-culture cinématographique, l'avant-garde et ses procédés pour réinventer le langage cinématographique »lui a valu une l'obtention d'une Grande Distinction. Auteur, poète, réalisateur, metteur en scène, il a réalisé plusieurs documentaires et films dont le court métrage «SINAN» sélectionné par plusieurs festivals internationaux et qui a notamment été primé à Bruxelles et à Porto.

Cédric Robert signe son premier livre «Souvenirs Tenus»Poésie, édité par Éditions du Pont de l'Europe, une édition associative (Association artistique A.N.A Productions qui regroupe des artistes et des nouveaux auteurs).


L'avant-propos par Calo Brooklyn permet de donner une perspective prospective à la poésie de Cédric Robert par l'analogie métaphorique faite reliant celle-ci aux poètes russes des années 1914 « la Poésie du basculement ».

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POESIE DU BASCULEMENT par Calo Brooklyn

Du silence vers l'expression, de l'expression vers le silence.

" Le sens d’un poème, ce n’est pas que le sens des mots, évidemment, c’est toute la mémoire qu’il transporte. "

Cédric Robert s'inscrit dans la lignée de ceux qui connurent un destin basculé. Ce qui était intérieur et caché est, par ce livre, devenu extérieur et manifesté. " Souvenirs Tenus " est le produit d'une confrontation à la vie et à la beauté au degré le plus haut que le poète puisse atteindre dans un élan de délivrance d'une asphyxie intérieure.

" Quand j'ai écrit ce livre, c'était le seul air qu'il me restait. " Souvenirs Tenus" est donc un nouveau pas dans ma démarche car il parle de moi et uniquement. Un jour tout a basculé. Tous ces événements m'ont plongé de l'autre côté de moi-même et j'ai décidé d'en faire une expression. J'ai essayé de faire un livre de lumière. J'aime écrire, lire, créer ; c'est pour moi une urgence, une obligation faite de fulgurances, de souffrances et de joies. J'aime les crevasses, les mauvaises herbes qui poussent, les âmes brutes, les âmes qui s'écoutent, les pertes et les joies des êtres mis à nus. "

Le poète se sent proche de Marina Ivanovna Tsvetaïeva, poétesse russe (1892 -1941).
" Il n'a pas retenti de voix plus passionnée que la sienne."(Joseph Brodsky)

Pour Cédric Robert, Marina Ivanovna Tsvetaïeva " est la vie dans son état brut et la beauté dénudée Une poétesse qui n'a pas peur d'aimer, mais peur d'être aimée. Je lui dirais que je comprends cela, que je comprends ses souffrances et ses peurs. Que je comprends la démesure de ses mots, de ses sentiments et que je sais que malgré le rejet, elle a en elle un trésor rare dans ce monde."

Le poète écrit à Marina : "Je t'ai lue, Je te vis. Ces mots ne te parviendront pas, mais je sais que tu les aurais aimés. Personne ne peut exiger d'oublier. Tu crois tellement le monde comme la possibilité d'un ailleurs de ce qui a été vécu. Est-ce possible ? Que penses-tu de celui qui n'est pas reconnu en son pays ? "

L'expression " poésie du basculement " est évoquée à propos des poèmes d’Alexandre Blok, d’Anna Akhmatova, de Vladimir Maïakovski et d’Ossip Mandelstam. Des poèmes écrits autour de 1914, ou qui évoquent la guerre : " Je voudrais faire entendre les échos des uns aux autres, cette grande conversation, par delà les différences, voire les antagonismes – donner à ressentir la conscience qu’ils ont de vivre un moment de rupture définitive. Je voudrais donner non seulement une idée aussi précise que possible du sens, mais de faire entendre la langue, et de parler des connotations, du rythme, de la sonorité parce que le sens d’un poème, ce n’est pas que le sens des mots, évidemment – c’est toute la mémoire qu’il transporte ".

Cédric Robert à propos de son statut d'artiste nous confie : " Je suis issu du monde du cinéma et du documentaire, mais je me suis toujours perçu du monde de l'art. Si le cinéma m'a convaincu, c'est dans un premier temps parce qu' il m'a permis d'aller à la rencontre des gens, réellement, sincèrement, notamment à travers le documentaire."

Par delà le temps et par un effort continu dans son travail, Cédric Robert nous entraîne avec lui dans ce questionnement sur nous-même, sur la vie, le rapport à l'autre, la beauté d'être. L'art étant le moyen mis au service de tous pour la délivrance de ses propres asphyxies.

Le cinéaste, auteur, poète Cédric Robert contribue ainsi par son engagement total sur le front de l'art à combattre toutes les nocivités qui entravent nos respirations. Le basculement se situe là, en une transformation de soi qui réapprend à voir l'autre dans sa richesse entière et non dans une pensée captatrice de son image.

A travers " Souvenirs Tenus ", la vie et la poésie se confondent dans un élan de libération, un combat intérieur, un basculement progressif de soi vers cette vérité que seuls peuvent distinguer ceux qui nous aiment pour nous-mêmes.

Un livre de lumière.



Référence : ISBN 978-2-919009-56-5
10
Sur les ailes de Pégase - Raynaldo Pierre Louis - Chris Talbot
Poésie
Format A5 - 100 pages sur papier couché 135 g 
Envoi en lettre suivie.
Paiement par chèque possible, contact :
editionsdupontdeleurope@orange.fr


24 reproductions couleur de l'artiste Chris Talbot

Raynaldo Pierre Louis est l'un des ches de file de la nouvelle génération de poètes en Haïti

Une écriture puissante, évocatrice, poétique

Un livre exceptionnel à un prix plus qu'attractif.
Référence : ISBN 978-2-36851-052-0
17
SUR LA TIGE DE L'AMOUR - Selmy Accilien
Poésie

Format 15x21 - 64 pages - papier bouffant 90 g - Envoi en lettre suivie

Paiement par chèque possible, contact :
editionsdupontdeleurope@orange.fr

SUR LA TIGE DE L'AMOUR
QUAND LE TEMPS EST EN VERTIGE

Selmy Accilien est né le 24 décembre 1992 à Gros-Morne, Artibonite, Haïti.

« En 2008, la ville de Gonaïves est inondée, je suis resté mouillé pendant trois jours, sans rien prendre à manger, sur le toit d'une maison. En 2010, assis sur le banc d'une classe, j’ai couru et quitté la salle à cause du tremblement de terre. La vie est noire. Manie Accilien qui m’a soutenu est morte en compagnie de sa fillette ''Hilarie''. Milien et Magella Accilien pleuraient à bout de souffle sous les blocs. »

Les événements tragiques survenus le 12 janvier 2010 ont marqué à jamais le jeune Selmy. Rescapé de catastrophes, il fut aussi brutalement confronté à la disparition de ses proches. Les années ont passé et, malgré sa situation précaire, Selmy Accilien fut un élève brillant lisant jour et nuit.

« SUR LA TIGE DE L’AMOUR » est un texte de vie, un texte de conscience, une évocation merveilleuse de vivre, mais aussi un mystère dont la lecture nous révèle cette lumière enfouie au plus profond de nous-mêmes. Calo Brooklyn

Un lieu où tout lecteur qui s’y aventure imprudemment risque d’y rester à jamais prisonnier.

Valmy Yacinthe

« Le titre le dit bien, « Sur la tige de l'amour », est un florilège destiné à apporter aux arbres la fraîcheur de la rosée et le miel dans le Cantique des oiseaux. Oiseaux qui m'ont dicté, de temps à autre, ce que l'amour leur murmure. » Selmy Accilien

                                          Je vis là,

Cette vie d’abeilles en voyage.

Pas trop loin d’ici

Je construis mon île bleue

Avec le souffle de la tourbe,

Le flux de mon âme,

Et la chlorophylle d’esprits mortels

Référence : ISBN 978-2-36851-094-0
10
La Grande Epopée cadavralesque - Julien Miavril / El Gabal - Nicolas Trieste
Poésie
Texte de Julien Miavril
dit Julien El Gabal
En hommage à Antonin Artaud

Format 15x21 - 42 pages sur papier couché 135 g.
Paiement par chèque possible, contact :
editionsdupontdeleurope@orange.fr


17 illustations couleur de l'artiste Nicolas Trieste.
Un très beau recueil, un texte éblouissant, des peintures en rapport.
Un livre à ne pas manquer. Petit prix. Première édition.
                      
                                                      Extrait :

De la métaphysique à la peau
Il nous faut abolir les distances
Et s'en remettre avec vigueur à l'os
Comme au chant tonitruant des viscères


"Dieu est fou. De cette folie qu’on ne rencontre qu’aux confins de la sagesse quand il n’y a plus qu’à attendre.
Dans cette genèse ou géhenne Dieu ouvrit son cul et le Verbe en sortit. Il vit que c’était bon. Alors de l’Innommable jaillit l’innommable. Alors l’innommable inventât l’énigme du sphincter
Dieu, dans son infinie bonté, jalousât cette image qui lui correspondait trop bien et pour cause, il n’y était pour rien. Œdipe a beau se crever les yeux pour ne pas voir le monde de Jérôme Bosch il n’en demeure pas moins qu’il ne pouvait que contempler ses viscères. Il posât des réponses sans questions inversant l’ordre cosmique et sa loi multiverselle.
El hohim, El Gabal, des ténèbres à la Lumière. Cette lumière mésopotamienne, en son coffre d’alliance impossible, fait briller d’un éclat étrange les os ruisselants de ces cadavres échoués sur la cendre d’une écriture qui leurs à ôté toute chair. Même l’os n’est plus bon à ronger.
C’est une giclée de semence animale étalée par El Gabal et Trieste dans une alchimie entre symbolisme médiéval et dripping."

Cristian Ronsmans


"La Grande Épopée cadavralesque de Julien El Gabal, en association avec l'œuvre picturale de Nicolas Trieste, aux Éditions du Pont de l'Europe _ La poésie s'allie ici avec l'expérience de la peinture tungstène-thermodynamique. L'incandescence du propos est à mettre en lien avec la vigueur de l'inspiration. Nous apprécierons tout d'abord, dans l'ensemble, la maîtrise poétique et verbale. Le jeu du rythme et de la musicalité souligne diverses influences culturelles, dont notamment le Slam, et le souci Verlainien du refrain impactant l'oreille et l'esprit. L'auteur recourt à des homophonies pouvant servir de rimes riches, afin de créer des effets de sens : « transe sans danse » et « hanté diluvien », mais aussi pour contredire l'imagerie méliorative qu'ont certains vocables à l'oral. Les allitérations et les répétitions permettent de mieux représenter les thèmes parfois "baroques", qui émergent des résurgences surréalistes, avec une vision organique et une succession d'éléments symboliques qui renforcent l'aspect dantesque. Nous retrouvons certaines réminiscences propres à la pensée d'Antonin Artaud, comme le rejet des valeurs, particulièrement celui de la religion – nous nous souviendrons de la Lettre au pape acide présentée dans L'ombilic des limbes. À la connotation divine vient s'opposer le caractère sexuel des allusions vives : « sainte giclée ecclésiastique » ou « sexe démonique », même si les traits de l'opposition sont parfois trop appuyés, ceux-ci participant à l'aspect licencieux. Ce débridement et cette lascivité "enflamment" l'austérité canonique. Les symboles se mélangent, tendant à créer un folklore aussi original qu'endiablé. Nous retrouvons également tout ce qui a trait aux syndromes du "pèse-nerfs", à travers l'évocation régulière des impulsions morbides : « Où je me suis pendu / Que m'importe ! ». Le hiératisme mythique se confond avec le consumérisme associé à la modernité : « Qu'avez-vous fait du Minotaure (…) Transformé en kebab cyclopé. » La grandeur du rêve est pourfendue par la fadeur des habitudes quotidiennes. Le bestiaire lui-même est réinventé au travers de néologismes, imposant une nouvelle nomenclature des êtres et des choses : « De crabeaux et corpauds / Coassant-croassant ». Les métaphores, appuyées par des associations de préfixes et de suffixes renforçant la prégnance des images, mettent en valeur le Chaos contemporain : « cavaliers de l'hyppocalypse » (non pas hippo- ?). L'imaginaire et le tribouil organique appartiennent au monde intérieur, le corps abrite les vestiges du passé, l'esprit et le corps reflétant respectivement le désir et la répression. Les limbes forment cette espèce de "nébuleuse névrotique" embarrassant la liberté de vivre et de s'exprimer, qui originellement, se retrouve prisonnière de l'enveloppe charnelle. Le bouleversement est hiérarchique, ce renversement des codes ne privilégiant plus l'ordre établi par autorité : « que l'on érige l'hérésie en système ». La dualité physique et spirituelle dénonce un état de souffrance viscéral, enfermant la véritable clef du bonheur éthérique : « Tout en plongeant mes ongles / Au plus profond de mes yeux ». Si la plénitude est "confusion", "rassemblement" et "mélange", au même titre que la douleur, c'est que cette communion apparente vise l'oubli de soi, non pas l'harmonie générale, mais l'ouverture à l'universalité : « Une langue océan / À favoriser / La noyade des signes ». Le choc des cultures et la réunion des langues, qui n'est pas sans rappeler, sur un plan plus solennel, la Tour de Babel, trahissent un schéma de destruction, voire un suicide collectif : « Et cette gerbe d'idiomes / Au bûcher je la livre ». Si le "feu" s'associe à l'"épuration", il est avant tout révélateur de la chute d'un Idéal, la « mort dans l'âme », pour reprendre une expression de Jean-Paul Sartre, résidant dans l'échec du respect et de la reconnaissance d'une Morale commune. Le « Je » fracturé, divisé, a en vue de se perdre ou de se retrouver - ce qui relève en soi de l'interprétation - dans un "au-delà" de l'éclatement, de la dispersion, où se distinguent la fin de la Foi : « la formule achristique », la vérité du sacré sacrilège : « le temple de toutes les infamies ». Car le "vivre" se présente sans "raison", le serpent noir, apparaissant comme la figure Biblique du Mal, libérant du vice qu'il a lui-même inoculé dans la Genèse. L'Apocalypse est perçue à travers l'iconoclastie, n'oblitérant pas les références triviales ou scatologiques, qui participent à la condamnation de l'Éthique. La procréation, par exemple, est réduite au figement, parce que le corps, incarnant l'Autorité ou le Système, étouffe toute forme de vie et d'épanouissement du langage esthétique ou spirituel : « Laver son visage de votre sperme (…) Et devenu un masque de plâtre ». Le modernisme est criminel, abreuvé de matière, qui statufie la Nature dans sa chair et son sang : « mamelles gorgées de pétrole », remuant le poids tragique et indélébile des horreurs du passé humain, si l'on s'en tient aux références toujours actuelles des exactions de la seconde guerre mondiale. C'est la suprématie de l'Homme qui est remise en cause ici, dans un mode de pensée que l'on pourra juger anti- ou contre-progressiste. Il y a bien du talent et de la verve dans ce qui ressemble sous nos yeux à un essai faussement transgressif, qui pourrait peut-être difficilement, à ce titre, concourir à quelque Prix – c'est le sacrifice de la sincérité. Nous pourrons reprocher à la partie du "châtiment" de recourir à des imprécations trop « attendues » ou « superfétatoires », d'autant plus que celle-ci s'avère courte, et aurait pu bénéficier d'un développement supplémentaire. Au-delà, elle aurait pu s'inscrire dans la suite convenue du poème, sans se détacher de l'ouvrage principal. Le travail de Nicolas Trieste apporte un éclaircissement quant au texte, grâce à un solide apport mêlant philosophie et imaginaire, méritant néanmoins une étude à part. On ressent quelquefois l'influence du grand nom de la littérature française, mais en y associant un savoir-faire personnel, essentiel à la crédibilité du labeur, sans jamais effleurer l'imitation, en renouvelant la qualité intrinsèque d'une écriture."

Nicolas Saeys
Référence : ISBN 978-2-3851-098-8
12
Un Regard vers l'Orient - Raynaldo Pierre Louis - Jacques Pierre Lefort
Poésie
PRIX DE POÉSIE 2017 Association des Écrivains de Provence
Format 15x21 - 178 pages sur papier couché 135 g
Paiement par chèque possible, contact :
editionsdupontdeleurope@orange.fr

Texte illustré de 26 reproductions couleur de l'artiste Jacques Pierre Lefort.

La poésie de Raynaldo Pierre Louis circule autour du monde, il représente l'avant-garde de la nouvelle poésie haïtienne.

L'artiste Jacques Pierre Lefort a exposé ses oeuvres à travers le monde.

Un livre d'art exceptionnel à tout petit prix.
Référence : ISBN 978-2-368510-47-6
17
Et tu m'as dit - Selmy Accilien
Poésie

56 pages - Format 11x18
Paiement par chèque possible, contact :
editionsdupontdeleurope@orange.fr

Une voix qui donne à voir autant qu’à écouter. Nous devons progresser à la fois de manière linéaire et dans la profondeur des superpositions qui imagent notre mémoire. Jacqueline Fischer

La poésie qui enchaîne et qui libère. Cristian Ronsmans

Un recueil sur le fil d'une vie. Calo Brooklyn

"Et tu m'as dit"
Un recueil sur le fil d'une vie.
Un recueil sur le fil de la vie.
Un recueil époustouflant par sa magie, son humilité, décrivant cette sorte de "délirium tremens" post traumatique subi après les malheurs vécus. L'Île d'Haïti a souffert et souffre et Selmy Accilien en témoigne de la façon la plus noble et la plus élégante. Les mots de ce recueil forment cette ligne de vie à laquelle les vivants se trouvent confrontés sur le fil de leur propre vie.
Calo Brooklyn


Référence : ISBN 978-2-36851-151-0
10
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