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Éditions du Pont de l'Europe : J'ai lu plusieurs fois, au fil des mois, le texte de CeeJay, - un texte dense, profond, poétique, éducatif, d'utilité publique. Un souffle comme il y en a peu. Ce texte de CeeJay fait figure de livre-testament. http://www.ecrivainsbelges.be/news/914/78/Jean-Claude-Crommelynck/d,details_news?fbclid=IwAR38pwEEUDwbOu4urQu-dumWjBg3Cu1ZguFibw2GHpz_BQt_CYvzv6M-RDYFormat 11X18 - 138 pages - Papier bouffant 90 g
Cristian Ronsmans, né en 1948 à Bruxelles, écrit des livres. Après avoir passé toute sa vie professionnelle au service de la commercialisation du livre, une fois retraité il s’est consacré à des activités diverses relevant du tourisme à Bruxelles notamment. Il a ensuite partagé des réflexions philosophiques en des cénacles adéquats. Aujourd’hui il est Président d’honneur du club de méta philosophie de La Barthe de Nèfles dans les Hautes Pyrénées.
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Format 11x18 - 48 pages - Papier bouffant 90 g
COLLECTION LITTERAIRE HAÏTI RECTO VERSO dirigée par le Dr Jonas Jolivert
Toute démarche poétique tend nécessairement vers une esthétique. Laquelle esthétique émanant vraisemblablement de la confluence du réel et de l’imaginaire. En fait, l'homme de parole, c'est-à-dire, le poète, dans son élan de créativité et sa capacité à saisir le non-dit et le non-visible rend accessible à la voie littéraire une écriture, enivrante et convulsive, de laquelle découlera, bien sûr, une œuvre monumentale et sublime.
Et, j'en veux pour preuve le livre de Fabien LOUIS-FILS : « Une bombarde dans l'ombre ».
Valmy Yacinthe
Format 11x18 - 48 pages - Papier bouffant 90 g
Feguerson THERMIDOR est écrivain, poète.
Il a suivi des études en Droit, Anthropologie et Sociologie à l'Université d’État d'Haïti. Il est actuellement directeur de HAFRIQUE LITTÉRAIRE, une structure littéraire qui fait la promotion des écrivains haïtiens et africains francophones. Sa poésie s'inscrit dans une démarche esthétique qu'il a nommée : « Esthétique de la douleur ».
Feguerson Thermidor, la chair de la poésie Écrit par : Frédéri Louis MARCELIN,N’y cherchez pas de prose discursive, n’espérez pas quelconque versification, ne vous mettez pas en quête d’histoire ou de récit, vous êtes sur une île qui navigue entre ciel et terre, avec un passé trop présent et un avenir délétère. C’est une question de foi, non de croyance, n’y cherchez aucun dogme, lisez, les mots vous prennent les tripes, vous malmènent jusqu’à l’extase.
N’y cherchez pas de prose discursive, n’espérez pas quelconque versification, ne vous mettez pas en quête d’histoire ou de récit, vous êtes sur une île qui navigue entre ciel et terre, avec un passé trop présent et un avenir délétère. C’est une question de foi, non de croyance, n’y cherchez aucun dogme, lisez, les mots vous prennent les tripes, vous malmènent jusqu’à l’extase.
Feguerson n’écrit pas de jolis poèmes pour une incertaine postérité, il crie la souffrance, l’amour, la haine, le dépit, l’espérance aussi, mais peut-être n’en est-il pas conscient.
Son écriture est un flot maritime de sac et ressac, lancinant, prégnant, d’une sensibilité magnifique et terrible, elle est sexuée, charnelle, libre. Décidément, Feguerson vous emmène dans un voyage au centre de l’esprit, un voyage qui vous met sans-dessus-dessous, vous bouleverse au vrai sens du terme. Cet humain-là n’écrit pas de poésie, il laboure la langue, écrit un poème vivant, qui vient du fond des âges, du fin fond d’une Afrique disparue, ensevelie sous les excréments d’une Europe conquérante et insignifiante.
Feguerson crie la vie avec force, même dans le trépas des enfants, dans la douleur des mères, et l’ignominie des hommes corrompus jusqu’à la moelle. Et pourtant il ne fustige personne, nul mépris dans son écriture, nulle complaisance non plus, il donne à lire l’essence de l’être.
Frédéri Louis MARCELIN
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Lorenzo Maxence PHILIPPE, né le 1er septembre 2003, fut placé durant son enfance auprès des services de l’Aide Sociale à l’Enfance. Aujourd’hui Il poursuit un cycle d’étude en Lettres modernes à la faculté d’Aix-en-Provence. Il se destine au professorat de français.
« Je souhaite à travers ce recueil de poèmes en vers libres mettre des mots sur certaines souffrances qui me poursuivent. Pourquoi choisir l’écriture ? Il y a des personnes qui chantent, des personnes qui dansent, des personnes qui dessinent… pour ma part, j’écris. J’ai remarqué très tôt dans mon enfance que les mots ont une grande importance dans nos vies et qu’ils peuvent autant nous émerveiller que nous détruire. L’écriture et la lecture me soulagent depuis bien longtemps.
Les mots m’embellissent et m’assombrissent. »
Lorenzo Maxence PHILIPPE
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Format 11 x 18 - 250 pages - papier bouffant 90 g
J'ai ressenti le rein constitue le premier recueil de poésie de Louis Castanyo, né en 2002.
Louis Castanyo a participé à la nuit de l'Europe organisée par Sciences Po Strasbourg le samedi 21 mai 2022. Intervention de Louis Castanyo à partir de la minute 53 : Les amis du souffle sacré ★ Poésie Solaire ★ RBS - YouTube (émission dirigée par Gregory Huck)
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Format 15x21 - papier bouffant 90g - 52 pages
Selmy Accilien, né le 24 décembre 1992 à Gros-Morne, Haïti, est l'auteur de plusieurs recueils édités en France et en Haïti : "Sur la tige de l'amour", "Et tu m'as dit", "Ti koze bò lanmè". Il est cofondateur et directeur de publication des Éditions de la Rosée, membre de la Collection Haïti recto verso et fondateur du groupe des Fleurs et des Poèmes. Il vient d'obtenir le Prix Amélie Murat 2022.
« Un printemps qui finit à mes pieds » est un recueil sublime dans lequel le poète s'en va, dans un lyrisme à la limite parfait, chantant sans tabou les tumultes d'un deuil inachevé. À travers son recueil, Selmy Accilien visite avec brio ce lieu commun pourtant singulier qu'est le deuil d'un être cher. Le deuil d'une mère. Cette expérience intime qui devient au bout du compte sous la plume de l'auteur, notre expérience commune à tous.
Créé en 1953 par le cercle Amélie-Murat, le Prix francophone de poésie Amélie Murat de la Ville de Clermont-Ferrand est un prix littéraire de notoriété nationale qui récompense chaque année un recueil poétique manuscrit ou récemment publié dans le but de perpétuer la mémoire du poète Amelie Murat (1882-1940 †). Il est doté d'un chèque de 800 €, et de la Médaille de la Ville de Clermont-Ferrand, gravée au nom du lauréat.
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Livre disponible mi-novembre 2021 - Format 11X18 - Papier bouffant 90 g - 310 pages
PRIX ARTSCOPE 2021
Jean-Camille Moison, né en 1952. Jeunesse turbulente. Passage par le gauchisme. Tous les métiers, l'usine, le bureau, le chantier, la fac, rien qui aille : l'ennui. Même peintre saltimbanque sur la jetée d'Andernos. Enfin, la psychiatrie, infirmier psychiatrique, éducateur. Ateliers de peinture, d'expression poétique. Activités éditoriales (deux articles dans Psychologie Clinique), des expositions, « Progrès en Peinture à Ceylan » est le titre d'une d'elles dont je me souviens avec plaisir. Parution voilà dix années des « Esteys m'ont dit », contes du bassin d'Arcachon, inventés par l'auteur. Aujourd'hui administrateur des Arteliers pour l'épanouissement artistique des personnes ayant un handicap.
Nantes, Bordeaux grassement riches d’un commerce triangulaire : je n’aime toujours pas la géométrie ni la marchandise. Je n’y fus pas malheureux, révolté oui, révolté petit ange et puis diable... S’en suit une jeunesse turbulente et les lectures y afférent, Baudelaire, Rimbaud, Marx… J’avais une mentalité d’artiste, je faisais souvent les affiches en sérigraphie... Je rédigeais à la demande des tracts lyriques. Puis un jour, sur l’avis d’une amie infirmière, me voilà en psychiatrie, infirmier « remuant » pour dire bref, près mes frères et mes sœurs que le jugement des hommes avait condamnés à la folie...
Jean-Camille Moison
PARUTION MI-NOVEMBRE 2021
"Henry Street Arcade" est un recueil bilingue de poésie, merveilleusement traduit en français par le poète français Yan Kouton, et qui s'inspire d'une galerie marchande historique au cœur du centre-ville de Dublin. Le livre évoque pour son auteur, Peter O’Neill, la pensée de Walter Benjamin et l’univers de Charles Baudelaire. Mais plus encore, Henry Street était aussi la rue où James Joyce devait contribuer à faire découvrir le premier cinéma au public irlandais il y a maintenant plus de 100 ans. C'est donc cette triade d'auteurs - Joyce, Benjamin et Baudelaire qui animent constamment le recueil.
Henry Street Arcade is a bilingual collection of poetry, translated wonderfully into French by the French poet Yan Kouton, and which is inspired by a historic shopping arcade in the heart of Dublin city center and which evokes for the author the ideas of Walter Benjamin and the poetry of Charles Baudelaire, but more over, Henry Street was also the Street where James Joyce was to help bring the first cinema to the Irish public over 100 years ago. So, it is this triad of authors- Joyce, Benjamin and Baudelaire which animate constantly the collection.Livre disponible le 10 décembre
152 pages - Format 15x21 - papier couché demi-mat 135g - 10 pages couleur
De mon adolescence jusqu’à aujourd’hui, j’ai toujours apprécié la saveur des textes concis, j’ai toujours pensé poésie. Celle qui, rimée, rythmée, musicale, se dépose on ne sait comment, on ne sait pourquoi, comme neige diamantée sur un jardin d’orchidées pâles ou, comme lèvre solaire sur une branche de « citronniers ». L’époque des poètes étant révolue, je voulais faire chanteur à vingt ans pour exprimer avec la voix, la théâtralité, mes vers, ma vérité. Mais vous n’y pensez pas, je n’ai ni l’âme, ni le goût de l’exhibition des gladiateurs du showbiz : vertige, peur, paradis artificiels... Alors j’ai fait biographe spécialiste de « nos amis les chanteurs », un exercice de style intéressant en forme de compromis qui me permet de vivre de ma plume, tout en préservant ma vie privée. Bien sûr, je chante aussi sur scène, mais rien que par pur plaisir et sans la pression des producteurs. À La Boule Noire, à La Dame de Canton ou ailleurs, je partage des soirées musicales avec une famille humaine qui m’apporte son soutien fervent et sa chaleur fidèle. Sait-elle à quel point je lui suis reconnaissant ? C’est par amour pour elle que je publie aujourd’hui l’intégralité de mes chansons où, à mots nus, je raconte l’amour, l’émoi, la mort, l’humour. Prenez-en soin, il y va de ma vérité la plus profonde et de mon territoire le plus intime…
Je tiens aussi à remercier les artistes qui ont apporté leur pierre précieuse à mon parcours d’auteur de chansons : Barbara, Claude Nougaro, Marie Laforêt, Nilda Fernandez et Sapho, qui sont évoqués dans l'ouvrage.
Alain Wodrascka
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Des artistes et auteurs à travers le monde ont contribué à la réalisation de ce livre-document qui est à la fois le témoignage d’une grande reconnaissance, d’un attachement profond et d’une affection toute particulière pour le poète de Charleville : Selmy Accilien, John Nash F. Agera, Luis Augusto, Cacio Berény, Carlo Bordini, Calo Brooklyn, Davastruc Jean-David Bruno, Jean Camille, René Capone, Yves Cass, Cato Catoni, CeeJay, Cyrill Chatelain, André Chenet, Éric Costan, Pascal Dandois, Lucien Dante Lazar, Stanislas Dejoie, Arnaud Delcorte, Karim Derradji, Jonathan Deschamps, Clément Dugast, Toze Figueiredo, Saïd Gnoug, François Goblet, Léonel Houssam, Grégory Huck, Sufus Hufus, Ar Guens Jean Mary, Nash Yves Kapinga, Yan Kouton, Charles Lechesnier, Jacques Pierre Lefort, Thibault Lévêque, Jean-Baptiste Luraine, Patrice Merelle, Julien Miavril, Dominique Gabriel Nourry, Marc Nublat, Peter O'Neill, Christ-Falin Oralus, André Orphal, Raynaldo Pierre-Louis, Wilfried Pinel, Pablo Poblète, Thomas Ramain, Cédric Robert, Cristian Ronsmans, Nicolas Saeys, Wilfried Salomé, Geoffrey Stevenin, Jan Theuninck, Nashtir Togitichi, Nicolas Trieste, Dominique 'Oriata Tron, Richard Turban, Pierre Wattebled, Alain Wodrascka, David Wojnarowicz.
Rimbaud est toujours d'actualité, maintenant que nous vivons une saison en enfer dans une civilisation qui s’oriente vers un nouvel ordre mondial: ce communautarisme est déjà à la base de centaines de nouvelles règles et réglementations mondiales qui éliminent les droits individuels car cette politique considère que les droits et libertés individuels constituent une menace réelle pour la sécurité de la communauté; la propagande messianique utilisée nous rappelle les heures sombres du nazisme ou du communisme. L'histoire ne nous a rien appris: on peut voir les commémorations de l'holocauste presque quotidiennement alors qu'aujourd'hui il y a une prolifération d'armes chimiques(technologie de la chambre à gaz) et énergétiques à l'échelle individuelle: c’est de la torture contemporaine pour ceux qui sont suspects de ne pas penser correctement. La technologie de la “ville sûre” surveille chaque personne à partir du moment où elle quitte sa porte jusqu'au moment où elle y retourne et ils entrent chez vous pour y placer des micros et micro caméras sous prétexte que vous êtes en contact avec un “suspect” de terrorisme. Selon Hannah Arendt, la préparation au totalitarisme a réussi lorsque les gens ont perdu le contact avec leurs semblables ainsi que la réalité qui les entoure: pensez-y !
Jan Theuninck
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RUPTURE DE STOCK - EN REEDITION
Format 11x18 - 248 pages - papier bouffant 90g
PRIX ARTSCOPE 2020. Chef d'oeuvre.
Débuté en 2006 et achevé en 2019. 13 années pour raconter une histoire plus intime, plus terrifiante, plus lointaine aussi. J'ai appelé ça une pseudobiographie parce que ce roman intègre des éléments autobiographiques. Mais c'est très loin d'être une auto-fiction. Je dirais plutôt que c'est un roman sur les oubliés de l'Histoire mais aussi sur les déclassés que l'on utilise souvent pour se valoriser ou pour juger. Un roman sur un endroit et des vies en périphérie que l'on méprise ou que l'on efface de nos vies contemporaines hyper connectées. Un aller retour entre ce XXIe Siècle et une France du XXe siècle aux prises avec les premières crises post-Trente Glorieuses. Sans prétention et sans esprit prédictif, il y a un peu dans ce roman du ferment qui préparait aux gilets jaunes. C'est aussi l'histoire plus intime d'un homme qui se confronte à ses souvenirs, ses joies et ses souffrances durant l'enfance.
Ma vie est celle d’un adulte consentant mis en pièces comme on désosse une bagnole dans une casse. Ce pays est devenu une casse géante où tout n’est plus que déchets. Je clique sur Google Map, j’écris « Nouzonville » dans la case recherche et je zoome. J’arrive sur la place principale avec l’immense mairie. C’est là, dans cette seigneurie retirée dans la vallée de la Meuse que j’ai bâti ce château de cartes qu’est ma vie. Les usines ont fermé après avoir été absorbées par les ogres qu’on appelle fonds de pension américains après que d’autres ogres de la bourgeoisie industrielle française aient usé jusqu’à la couenne les paysans du coin, les immigrés venus de Pologne, d’Italie puis d’Afrique.
Léonel Houssam
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This book was conceived
mainly on the road
and went through various amendments
between 2001 and 2019.
It will always be unfinished.
NOWERE is more like a description of a big dream, or perhaps a silly nightmare, the plot jumps between the oniric world and the raw reality of street life. The main personage wake up under some kind of viaduct haunted by visions of his / her double, then follow on the road hitchhiking or just walking with no concrete direction, the odd people he / she meets on the road are the ones explaining the sense of things. This is a book where time and space are mainly abstract, there are no national identities, it could be anywhere, but mainly Nowhere.
Si les quatre éléments fondamentaux, moteurs générateurs de l’accomplissement de l’œuvre sont présents tout au long de ce recueil, le titre n’en est que plus explicite pour l’adepte qui comprend illico le sens du dévoilement que Julien Miavril va lui proposer en adoptant la méthode de l’introspection. Ainsi en dit le titre « Feu nu des profondeurs » paru aux Éditions du Pont de l’Europe.
Aussitôt il convient de rassurer le pauvre mortel ou pauvre lecteur entrant dans une poésie dont l’ambition, très réussie est de converser avec les Dieux, dans cette langue coruscante qui étincelle de mille feux.
Entrer dans la poésie de Julien Miavril c’est entrer en poésie. Vous savez comme ces vieux chamans (les chamans sont toujours vieux) dont l’économie des mots, les paroles sibyllines, tout comme le silence entre les mots est une correspondance dans les deux sens du terme. C’est alors que le chaman va « aliéner » toutes ses émotions vécues ou intra vécues à la poursuite de l’œuvre.
L’an 0 nous donne le « la » primordial. Celui qui va faire résonner la materia prima pour sa fécondation future. Dès cet instant, les quatre éléments seront sans cesse au cœur de l’action poétique.
Comme dans le laboratoire de l’Adepte, Julien Miavril nous fait entrer dans son laboratoire métaphysique entre les cris d’un Momo et les fulgurances d’un Arthur. La dimension cosmique sera atteinte dans la conjugaison des voies sèches et humides. Dans le creuset, sans cesse le poète travaille cette matière brute, quasi obscène pour en tirer les sucs indispensables à l’élaboration de l’élixir. Car c’est bien de la fange, de la putréfaction que nait la pureté. L’élixir de pureté est élixir d’amour. Cependant, cette quête rend fiévreux et furieux et le chemin est escarpé entre le fil d’Ariane, la chute des éons, et autres anges déchus à rencontrer jusqu’à l’impérieuse nécessité de l’exil.
L’exil de soi.
C’est dans l’exil de soi, que, comme tout poète digne de ce titre de noblesse, Julien Miavril va découvrir et nous révéler sa nature authentique.
Il va ainsi mieux nous faire comprendre le Gnothi seauton : « Oublie-toi toi-même et tu connaitras les Dieux et les hommes qui sont en toi ». De telle sorte que le poète va explorer la carte géographique des terres inconnues, et tout en sublimant l’Eros, découvrir les contrées mystérieuses de son cœur, centre des émotions, aux confins de la Psyché qui révèle les blessures.
S’il n’y prend garde, Thanatos et son aura spectrale restent aux aguets et seul l’émerveillement cosmique lui donnera la possibilité de poursuivre cette route dans les entrailles mugissantes de ce feu des profondeurs.
Cette route que poursuit Julien Miavril dans la fièvre de cette quête est escarpée. Comme tout ce qui est courbe ne peut être redressé, il lui faut une grande énergie poétique pour du Malkouth, Royaume des profondeurs, s’exalter jusqu’à Kether, la Couronne.
Ce recueil constitue donc, dans une écriture brûlante, étincelante, échevelée et totalement maîtrisée, à la fois un condensé de cette quête spirituelle qui n’est en rien un point d’arrivée, pas plus qu’un port d’attache, mais un tremplin vers un autre monde. Celui du Réel.
Julien Miavril, héritier des poètes symbolistes et métaphysiciens, entretient ici et avec talent cette flamme vive qui brille éternellement dans les ténèbres.
Cristian Ronsmans,
Bruxelles, le 16 juin 2020.
Texte et compositions graphiques de Nils Digny
Format 21 x 15 sur papier couché 135 g
114 pages dont 88 pages couleur
Cet ouvrage visuel est avant tout basé sur la thématique de la cybernétique et de la Réalité Virtuelle.
Feguerson Thermidor est tiraillé, déchiré par l’idée de l’amour. Ses amours d’une île, d’une femme, d’une ville, mêlées inextricablement dans une fougueuse chevauchée, où les mots s’enchaînent et se déchaînent. Où la passion virginale se prostitue pour survivre au désenchantement.
La douleur qui suinte à chaque vers, est celle d’un idéal introuvable, d’une impossible république, d’un pays merveilleux fouillé, baisé, massacré, comme fille publique, mais qui survit pour et par la poésie, et dont la chanson résonne bien au-delà du grand océan.
Laissez-vous emporter par ce chant, que Fegg égrène comme des éclisses d’ébène enchâssées dans l’ivoire, c’est le chant de la vie aux terres des hautes montagnes, un concerto de haine, d’amour et d’espoir qui ne semble avoir ni commencement ni fin… Une éternelle fulgurance, posée sur le fil du temps…
Frédéri Louis Marcelin
Poésie - Format 11 x 18 - 48 pages sur papier bouffant 90 g
Couverture : dessin de l'auteur
Davastruc Jean David BRUNO est natif de Port-au-Prince. Il a connu une enfance très mouvementée, les familles luttant pour survivre et envoyer leurs enfants à l'école. Il fit ses études primaires au Collège le Christopher (Port-au-Prince) et ses études secondaires au Collège Notre-Dame pour ensuite les achever au Lycée Pinchinat de Jacmel en 2010, l’année de la catastrophe. Ces dernières années il suivit des études de Droit dont il a été diplômé. Il fut abandonné par son père et il connut un trouble du système nerveux. Le jeune homme choisit alors de se retrancher du monde et il commença à écrire pour soigner son âme en souffrance. Décidé à se rendre utile Davastruc Jean David BRUNO s'est investi pour aider les plus jeunes à découvrir leurs talents, bien décidé à lutter pour l’art et pour l’éducation.
« Qui ne souffre pas, ne connaît pas la souffrance. »
Le poète le sait. C’est avec une grande amertume qu’il se trouva confronté à la plus grande catastrophe jamais vue de sa vie : le 12 JANVIER 2010. Comme un souvenir éternel.
IN MEMORIAM 12 JANVIER 2010
Destin d’un paradis que l’on tient en horreur
Quand sur la terre vagabondaient tant d’erreurs
Le poète est un chien errant qu’on bat
Qui malgré tout poursuit heureux son combat.
J’aimerais être parmi les victimes
Laissant la terre, ses horreurs et ses crimes.
Oh enfer ! Tu es mon seul espoir.
Tu es mon unique espoir ici bas.
Ces poèmes sont composés à l'aide du module de correction automatique du clavier d'un smartphone.
Le doigt passe aléatoirement sur le clavier et décrit une forme. La forme induit pour l'algorithme de traitement automatique du langage naturel, un mot qu'il propose de facto comme solution la plus optimale.
Le texte, de format court et direct, parodie la mode du « Haïku ». Il en résulte un « Haïku Electronique Aléatoire ».
Cette démarche s'inscrit après le surréalisme et l'écriture automatique, après le cut-up, après le lettrisme et après le cyberpunk.
96 pages sur papier couché 135 g. Format 11x18
Nombreuses photos couleur et documents reproduits.
Le Testament Mystique (À la mémoire de Xavier Grall)
suivi de Sur les traces de Dominique Gabriel NOURRY
(30/01/1949-7/05/2018)
Professeur de Lettres et de Théâtre. Master Ethnoscénologie et Arts du spectacle. Poète lauréat de nombreux prix. Performances poétiques sur Facebook ; blog : D’Ici Dance. A obtenu les premiers prix de la Grappe (1986), de la Société des Gens de Lettres – Jacques Normand (1988), et de Poésie de l’Île de France (1989). Comédien formé par Guy Parigot (Comédie de l’Ouest) et Christian Dente (Théâtre des Deux Portes) a participé à de nombreuses performances (lectures, spectacles, happenings à Paris, en Bretagne, en province, en Italie). La Maison de Verlaine, le Club des Poètes, le Lucernaire et de nombreux bars culturels l’ont accueilli. Ses performances ont notamment été programmées dans le cadre du Festival d’Avignon en 1993 et à Giaveno, en 2003. Un extrait du récit poétique Alpha a été mis en voix dans le cadre du Chœur Poétique de Philippe Tancelin, professeur à Paris VIII en 2000.
Livre disponible début décembre 2017
70 pages dont 26 pages couleur - format 11x18 sur papier couché 135g
Loïc Romagny est né en 1996. À l'âge de 17 ans il réalise son premier court-métrage sur le harcèlement scolaire puis il traite des sujets de société : la solitude, la maladie, les violences conjugales. En 2017, il crée l'association Indépendamment Films afin de promouvoir un cinéma indépendant et expérimental.
Si nos comportements se manifestent de façon inversement proportionnelle aux préjudices que nous aurions subis durant l'enfance ou l'adolescence, il n'en demeure pas moins qu'une prise de conscience se produit à des degrés divers lors du passage à la vie adulte et qui permet de situer nos choix, et de nous situer nous-mêmes. En ce sens, Loïc Romagny a décidé de prendre son destin en main par un engagement contre l'obscurantisme et les dérives comportementales et ainsi combattre les mauvais conditionnements qui contribuent à réduire l'individu à une portion congrue de lui-même. D'évidence, le cinéma indépendant / expérimental est un moyen convaincant de mener à bien cette entreprise. Ainsi, la transmission a lieu comme l'explique Franck Monsigny : « Créer une association regroupant de jeunes cinéastes c'est créer un terrain fertile à la transmission. » En cela, le jeune cinéaste par delà le temps, rejoint la posture intellectuelle de Roberto Rossellini qui déclara : « La chose à laquelle je visais était de trouver très honnêtement la vérité. Mais, pour trouver la vérité, il faut avoir une position morale. Il faut avoir un jugement critique. » Calo Brooklyn
Jacques Rivette a écrit en 1955, après avoir vu « Voyage en Italie » de Roberto Rossellini :
« Il n’y a désormais d’autre chance de salut pour notre misérable cinéma français qu’une bonne transfusion de ce jeune sang (…) Voilà notre cinéma, à nous qui nous apprêtons à notre tour à faire des films. » Rivette, 27 ans, écrit dans les Cahiers du Cinéma que ce film ouvre une brèche dans laquelle le cinéma tout entier doit passer, sous peine de mort. Et ce fut le choc de la Nouvelle Vague.
Soixante années plus tard, après avoir été secoués par Mai 68, la retentissante élection de François Mitterrand en 1981, la libération de la bande FM et l'avènement des radios libres - (aventure qui ne dura réellement qu'un peu plus de deux années avant d'entrer dans le champ strict des normes administratives) -, et enfin la démocratisation de l'ordinateur individuel, l'accès à internet et la naissance des réseaux sociaux -, il est enfin devenu possible à l'ère numérique de réaliser des films sans budget ou presque : des courts-métrages intelligents, sensibles, éducatifs et de les diffuser notamment via des plates-formes telles que youtube. C'est le chemin qu'a emprunté Loïc Romagny depuis quelques années.
Ce livre constitue un récit-témoignage montrant qu'avec la passion au cœur, et la volonté de faire, tout peut devenir possible. Les mots de Pier Paolo Pasolini : « Seul peut éduquer celui qui sait ce qu'aimer veut dire [...]. » prennent ici tout leur sens quand on sait le harcèlement dont fut victime le jeune cinéaste. Gérard Wiehe Berény / Éditions du Pont de l'Europe
Pablo Poblète, né en 1955 à Santiago du Chili, est poète, artiste d'expériences visuelles, conférencier, concepteur culturel, créateur du concept « Psychopoésie », Membre de la Francophonie Internationale, Chevalier dans l'Ordre des Palmes académiques, Fondateur de l'Espace Bibliothèque francophone avec Byblos Libraire, Ville de Talca au Chili en 2013.
Pluies électriques
J’ai suivi les néons allumés
Dans la nuit
Le jour m’ayant perdu
Les néons
Aux lumières pluvieuses
Qui s’introduisent
Pour vivre mieux
Le désert des villes
Qu’ils traversent
J’afflue
Et les néons
M’ayant lancé
Des soleils catastrophés
À ma face blessée
Je traverse
Et divague
Mes chutes
Et mes rives
Qu'alimentent les périphéries
Éclatantes de ma mémoire
Scintillante sous les pluies
J’ai suivi les néons allumés
Dans la nuit
Le jour m’ayant perdu
Le corps
Étreignant l’esprit
Qui dévale
Au hasard des lieux
Comme un alchimiste
Du bruit
C’est un homicide
Électrique
Comme l’embrun breton
Me caressait
D’une étoffe magnétique.
2ème édition - PRIX ARTSCOPE 2017
Léonel Houssam - DATACENTER
Photographies de Yentel Sanstitre
146 pages - Papier couché semi mat 135 g
Envoi postal en lettre suivie
Léonel Houssam / signature le samedi 30 septembre 2017 après-midi chez Connoisseur's Gallery 28 rue Mazarine 75006 Pari
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PRIX ARTSCOPE 2017
attribué à Léonel Houssam pour son livre DATACENTER, (photographies de Yentel Sanstitre). Éditions du Pont de l'Europe.
Outre les qualités littéraires et les grandes qualités cinématographiques du livre, les lecteurs sont unanimes.
Le prix consiste en une campagne d'information auprès du milieu du cinéma dans le but de porter le livre à l'écran.
Quelques extraits de critiques de lecteurs :
« Une autopsie minutieuse de notre époque à l'aide d'un scalpel chauffé à blanc.
Ce livre clairvoyant au style sans concessions peut vite devenir indispensable »
« Le livre, en marge de la production française actuelle, où le bon mot, la tiédeur complice règnent en maîtres, ne recule pas devant le risque, la brutalité, le choix. C'est une œuvre d'art. »
« Un récit instructif, flippant, rythmé, utile, actuel, sans concession. »
« Le côté théâtral est très fort, ça souffle sur la poussière de Camus et de sa chute qui n'en finit pas... »
« Datacenter, j'ai été impressionné ! Il m'a fait penser à Chronique de la mort au bout mais il va beaucoup plus loin. Les photos de Yentel Sanstitre introduisent bien. Elles nous plongent dans une ambiance sans qu'on ait d'explication. Quand le mot datacenter apparaît pour la première fois comme une bouée, on est déjà submergé. On continue. On continue jusqu'à tuer toute autre réalité. »
« J'ai dévoré Datacenter. »
« Datacenter , une fois que tu es dedans , tu marches à cent à l'heure...tu reviens en arrière parce que tu t'aperçois que t'as loupé un truc... tu repars sur le même rythme et au final tu le lis quatre fois ...mais à chaque fois il y a du nouveau ...à la fin tu n'es plus sûr de rien , sauf d'une chose ...tu reconnais tôt ou tard une partie de toi-même dans ce livre, »
« Je recommande ce livre à tous ceux qui s’interrogent sur notre société et qui souhaitent enfin ouvrir les yeux sur ses pires défauts. »
« Les mots sont tellement bien choisis , les images si percutantes… constat lucide et douloureux que ce Datacenter »
« Ce pourrait être un manifeste, ça me rappelle le film Chute Libre. C’est beau, c’est prenant. L’esthétique est fine, ça ramène les pieds au sol tout en déréglant les synapses ! »
« Datacenter, fable désespérée… j'y vois un road-movie littéraire qui dure 16heures.
C'est rapide , c'est haletant. On débute ce livre et on ne peut le lâcher. »
« Très belle plume… acerbe… fluide… la diatribe "angélique"… la verve inépuisable… j'ai passé un bon moment… impossible de m'arrêter. Ce livre est vraiment prenant… étonnant… Léonel Houssam diagnostique… et son diagnostic est sans appel. »
« Je l'ai attaqué et lu d'une traite, j'attends deux trois jours. et je le relirai. Le flux, le rythme, c'est pan dans ma gueule. Voilà désolé je ne suis pas des plus à l'aise en mots ... Mais putain la claque. »
« Explosif ! Marathonien … Univers journalier et Glauque. Puissant et pesant. Hurlant de lucidité à nous couper le peu de souffle qu'il nous reste à la lecture de cette course informatique ! »
« Parce que si vous n'avez pas lu DATACENTER vous ne pourrez pas savoir qu'il faut tout arrêter ! Maintenant moi je sais. »
« Le style est percutant et incisif ! Léonel Houssam vous sculpte à coup de scalpel le portrait d'une France voir d'un monde moribond ! Je comprends pourquoi je passe mon temps à aller chercher l'oxygène au fond des chiottes ! À lire absolument ! »
Poésie - 66 pages - format 11x18 - papier bouffant 110 g
Christophe Bregaint est né en 1970 à Paris. Il écrit depuis plus de vingt années tel un acte militant continuel opposant la poésie au superficiel. Son engagement auprès de la population démunie s'est notamment traduit par la coréalisation d'un ouvrage en 2016 ayant pour titre « DEHORS » réunissant 107 auteurs en soutien à l'association Action Froid (la poésie au secours de la précarité).
Christophe Bregaint, par ses textes, est présent dans de nombreuses revues de poésie et sur les réseaux sociaux où il publie régulièrement. Il organise aussi des lectures dans divers lieux parisiens.
" Mes poèmes sont parus dans plusieurs dizaines de revues papier et numérique. J’ai publié trois recueils de poésie : en Octobre 2015 « Route de Nuit » (Éditions La Dragonne), en Octobre 2016 « Encore une nuit sans rêves » (Éditions Les Carnets du Dessert de Lune), en Avril 2017 "A l'avant-garde des ruines" (Éditions du Pont de l'Europe). Co-auteur de l’anthologie « Dehors » : 107 auteurs pour l’association Action Froid (Éditions Janus, publié Mai 2016), un de mes textes figure dans l’anthologie « 101 poèmes (et quelques) contre le racisme » (Le Temps des Cerises, 2017)."
https://www.recoursaupoeme.fr/christophe-bregaint-a-lavant-garde-ruines/
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Il y a une colonne d'ombres
Silencieuses
Comme un clou
Dans l'écran plasma
De nos lumières
Leurs mains tracent
Des mystères
À même la terre
Couverte du sang des anciens
Sur la Cordillère des Andes
Marchent les orphelins de Cusco
Ayant pour toute possession
Le creux des bras immenses
Du soleil
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Par Cristian Ronsmans, critique et auteur belge
à propos de "A l’Avant-garde des ruines" :
Du monde du néant dont nous émergeons, l’auteur nous convie à nous confronter à un mode de la réalité qui ne vaut guère mieux. Voire pire.
Le style de Christophe Bregaint est incisif et clair. Il dénonce l’imposture dont nous sommes les acteurs à notre corps défendant pour certains et librement consenti pour la majorité dans une volontaire servitude.
Le feu prométhéen s’est perdu et nous conduit à vivre dans un monde souterrain. L’horizon n’est plus le lieu de la prophétie qui entrevoit un monde meilleur car le regard ne peut que se poser sur le passé. C’est seul le passé que l’on peut voir et, dans le fond, le futur selon l’auteur, à juste titre, est déjà derrière nous. Dans une utopie sans avenir.
Il y a une grande désespérance dans ce poème qui interdit de vieillir en restant jeune.
Le dogme religieux ou païen est un cataplasme à effet placebo.
A l’avant-garde des ruines il ne reste que des fantômes dans le besoin de « survivre » qui ferme la porte au désir de « vivre ».
L’amour de l’autre et l’amour d’un autre « Possible » sont balayé sur un horizon qui s’ouvre sur une impasse.
Christophe Bregaint nous convainc qu’il ne nous reste que l’horreur d’un insupportable dégoût pour supporter l’innommable L’Innommable !!
Entre souffrance et cynisme l’auteur oscille. Quel pari prendre ? Quel parti dans cette impasse. Et Christophe Bregaint semble se rallier à l’idée que les dés sont jetés et l’histoire à venir déjà écrite.
Dans ces poubelles où l’homme surnage à l’affût de la moindre parcelle de nourriture céleste, il faut néanmoins affronter cet inconnu qui dévore l’être, à défaut de lui bouffer son existence qui n’est déjà plus que rebut.
Peut-être que resserrer les liens entre miséreux de l’âme perdue serait une issue vers la sortie du chaos. L’auteur nous dit que le passé était lui aussi un présent annonciateur d’un futur qu’il ne pouvait ou ne voulait voir. Mais les faits sont là et têtus.
La peur s’installe. La peur d’être gagné par la folie qui brûle de l’intérieur.
Le crépuscule des idoles païennes est en marche. Rien ne l’arrêtera.
Le poète est seul devant l’affliction au creux de sa tombe dont émerge le sang de ses plaies qui vient inonder la terre comme un dernier témoignage. Celui de Christophe Bregaint !
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Par Carole Mesrobian, Professeur de Lettres classiques.
Carole Mesrobian poursuit des recherches au sein de l’école doctorale de littérature de l’université Paris Diderot.
Un recueil léger, aérien, de belle allure, avec un portrait de l’auteur en couverture. A l’avant garde des ruines dessine son petit volume sur fond blanc, accompagné de cet horizon d’attente, annoncé par le sous titrage qui classe in médias res les textes dans la catégorie « Poésie ».
Le lecteur ne sera pas déçu. Rares sont encore les poètes qui, en si peu de mots, déploient tant de puissance évocatoire, de landes aux horizons des terrains vagues, de paysages où se perdre devient suivre une errance qui sanctifie le passage du Styx.
Hors de la lueur
Le paysage s’ouvre
Sur
Un échantillon de mort
Se referme
Sur les lointains
L’enfer
Répète des oraisons
Tu renais
En lui
Christophe Bregaint , A l’avant-garde des ruines, Editons du Pont de l’Europe, 2017, 65 pages, 10 €.
Agencées tel un espace scénique au décor minimaliste, les pages immaculées offrent aux quelques mots parsemés, justifiés à gauche, une étendue de silence. Pour être rares, les mots qui composent les vers de Christophe Brégaint n’en sont pas moins puissants…Le texte liminaire, comme les autres, sème quelques phrases qui trament avec l’espace scriptural de la page l’architecture totémique du poème :
Aride
Au bout
De la route
L’imposture
Des feux
Dans
Sa gorge
Grise
Là
Comme
D’autres
A contresens
De ta frêle nacelle
Tu y vas tomber
Le ton est offert dès l’abord. Se regardant voir, le poète se dévoile sans pour autant céder aux facilités d’un lyrisme pesant. La mise à distance permise par le pronom personnel de la deuxième personne du singulier aide, certes, à porter cette réflexivité du regard. Mais ce dispositif est également soutenu par l’emploi d’un lexique riche, sans pour autant être précieux. Des mots percutants, des jeux avec les heurts des syllabes, la place de ces quelques substantifs déposés comme on appose des petits coups de ciseaux à un marbre. L’objet sculpté y est parfait, rien ne vient en ternir la puissance, et l’ensemble forme un univers où le cri n’a jamais été aussi mesuré, étouffé, tout en déployant autant de puissance.
Que vienne
Le dépit
Tu lui donneras
Quelques munitions
S’il n’en a plus
Suffisamment
Puisque
Tu ne comptes plus
Leur nombre
Tout au long
De tes jours et
De tes nuits
En sentinelle
Exposée
Au souffle
Du chaos
Confessions d’un être qui unit ses tentatives d’affronter l’indicible au groupe humain, en une fraternité énoncée par le pronom de troisième personne « on ». La promptitude ne brusque pas la mesure du texte, au contraire, elle en dévoile l’intensité, dans une avancée vers l’imparable chute. Car n’oublions pas l’engagement de Christophe Brégaint, militant de toujours, qui agit sans compter lorsqu’il s’agit de soutenir l’association Action Froid. Il est en effet l’initiateur, aux côtés d’Eléonore Jame, d’une anthologie qui réunit 107 auteurs, Dehors, recueil sans abri, dont le parrain est Xavier Emmanuelli. Alors, l’absurdité de la misère, toujours et encore si prégnante pour tant de nos frères en ce monde, il la côtoie, il la mesure, il la sent, palpe et jouxte. Cette problématique soutient l’architecture sémantique de nombre de ses textes.
Le silence
Une chimère
Vous apporte
Toute l’horreur
Du monde
Celle-ci
Fleurira sur
Tous
Les bonheurs
Les sourires
Les amours
Les paix
Un passé
Devenu énigme
Un lexique sans dissimulation et pourtant dans sa ténuité, dans sa nudité, ce poème énonce la globalité de nos échecs, ce « passé devenu énigme », puisque tout perdure, la misère et les guerres. Comme un éclat pur de cristal, ici enclos, le cri, à nouveau, mais, celui-ci, transpersonnel, pour l’humain. Et puis, cet horizon clos, puisque tout perdure :
Christophe Brégaint parle le langage d’une humanité aboutie, puisque c’est « Cet invisible serpentant Au milieu D’un ciel qui Craque » qu’il appelle, en si peu de traces écrites, sous l’impuissance de la parole. Politique avant d’être lyrique, ce cri n’est autre que celui de nos semblables. Ainsi offrons lui le privilège des dernières lignes de ces quelques propos qui, je l’espère, rendront hommage au recueil, aussi bien qu’au poète, discret et engagé :
Il y a une colonne d’ombres
Silencieuses
Dans l’écran plasma
De nos lumières
Leurs mains tracent
Des mystères
A même la terre
Couverte du sang des anciens
Sur la cordillère des Andes
Marchent les orphelins de Cusco
Ayant pour toute possession
Le creux des bras immenses
Du soleil
Cédric Robert, né en 1986, de nationalité belge, est diplômé d'un master de cinéma de l'Institut des arts de diffusion de Louvain-La-Neuve. Sa thèse ayant pour thème «la contre-culture cinématographique, l'avant-garde et ses procédés pour réinventer le langage cinématographique »lui a valu une l'obtention d'une Grande Distinction. Auteur, poète, réalisateur, metteur en scène, il a réalisé plusieurs documentaires et films dont le court métrage «SINAN» sélectionné par plusieurs festivals internationaux et qui a notamment été primé à Bruxelles et à Porto.
Cédric Robert signe son premier livre «Souvenirs Tenus»Poésie, édité par Éditions du Pont de l'Europe, une édition associative (Association artistique A.N.A Productions qui regroupe des artistes et des nouveaux auteurs).
Livre d'utilité publique, concis, précis, lumineux. Wilfried Salomé
Format 11x18 - 178 pages - Papier bouffant 90 g
Envoi en lettre suivie
Issu des travaux croisés d'Ars Industrialis et de L'appel des appels, voici la parution officielle de l'ouvrage "Je n'est pas un autre - Ou comment reconquérir sa beauté intérieure" disponible aux Editions du Pont de l’Europe. Un formidable manifeste philosophique pour bien (re)penser sa vie.
Le livre traite essentiellement de la perte de notre beauté intérieure à travers la disparition des savoir-vivre au XXIe siècle, et de la façon de remédier à ces carences engendrées par la postmodernité et les nouvelles technologies. Sauver l'âme noétique, lutter contre l'extrémisme en soi, voici le projet simple et ambitieux de cet ouvrage.
Franck Trommenschlager Psychanalyste et psychosociologue
http://www.psy-luxeuil.fr
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Dans son livre « Je n’est pas un autre », Franck Trommenschlager se pose en pourfendeur d’une société qui détruit inexorablement la beauté de l’Homme. Un ouvrage qui interpelle !
© Franck TrommenschlagerPsychanalyste et psychosociologue, Franck Trommenschlager vient de publier un premier essai passionnant, dans lequel il s’avère que toute vérité n’est pas facile à lire. « Je » n’est pas un autre, ou comment reconquérir sa « beauté intérieure », démontre comment l’évolution de nos sociétés nous éloigne de nos richesses les plus nobles, à savoir les valeurs de l’âme et nous pousse vers l’abîme. A la lecture de cet essai résolument humaniste, chacun de nous peut y trouver sa part de lumière pour mieux ouvrir la porte de ce que l’auteur nomme la « prison du quotidien » et reprendre possession des attributs qui sont véritablement les nôtres.
Qu'est ce qui vous a conduit à vous lancer dans l'écriture de ce livre ?Franck Trommenschlager : Cet essai est un livre de combat. Nous sommes dans une situation d’extrême désenchantement en ce début de XXIe siècle, et dans la mutation sociale que nous traversons, la perte de savoir est intimement liée à la façon dont notre société canalise et oriente nos désirs.
© FT Comment avez-vous pensé cet essai de combat ?FT : J’ai présenté une vision holistique* tout en souhaitant être le plus pédagogique possible, concis, avec un système de notation complet : évaluer les effets dangereux de la normalisation excessive de nos sociétés, de l’éducation réduite à un outil de réussite sociale, de notre rapport au temps que l’exploitation industrielle des consciences a fini par détruire mais aussi du consumérisme poussé à son paroxysme pour combler les vides créés par la désaffection des relations humaines… Il y avait de nombreux thèmes à aborder.
Vous décriez les industries culturelles liées au numérique, pourquoi ?FT : Les industries culturelles construites autour du numérique et des nouvelles technologies captent l’essentiel de nos désirs à des fins uniques de consommation. Elles détruisent au passage les savoirs tout en créant une incapacité à s’investir socialement et à se concentrer.
Le danger vient du rythme effréné auquel elles évoluent car ce rythme dépasse largement nos capacités d’absorption. Nous avons sans cesse l’impression d’avoir plus de choses à faire et nous finissons par tomber dans l’immédiateté et par nous perdre. Pourtant, les nouvelles technologies constituent un formidable moyen de relier les hommes. Wikipédia et les logiciels libres de droit en sont un bel exemple.
Vous terminez cependant votre livre sur une note d’espoir, à quoi vous rattachez-vous ?FT : Dans le vivre ensemble, des tendances émergent et rassemblent chaque jour un peu plus les individus qui souhaitent pérenniser un certain art de vivre. L’économie contributive qui se met progressivement en place nous permet de nous sublimer en coexistant ensemble. C’est un très bel espoir qui mérite de combattre jour après jour, pour s’ouvrir aux lois d’une dimension pleinement affective, celle du cœur.
* « holos » en grec signifie le tout. Une vision holistique de l’être humain tient compte de ses dimensions physique, mentale, émotionnelle, familiale, sociale, culturelle, spirituelle.
Sur l'auteurPsychanalyste et psychosociologue, Franck Trommenschlager est membre du groupe de réflexion Ars-Industrialis. Il a cofondé en 2012 avec un ensemble de médecins, professeurs et intervenants l’Université populaire de Luxeuil les Bains / Saint-Sauveur, une initiative culturelle sur l’étude et la réflexion, individuelle et collective, le mûrissement, l’échange de points de vue et la diffusion des savoirs.
Format 15x21 - 64 pages - papier bouffant 90 g - Envoi en lettre suivie
Paiement par chèque possible, contact :
editionsdupontdeleurope@orange.fr
SUR LA TIGE DE L'AMOUR
QUAND LE TEMPS EST EN VERTIGE
Selmy Accilien est né le 24 décembre 1992 à Gros-Morne, Artibonite, Haïti.
« En 2008, la ville de Gonaïves est inondée, je suis resté mouillé pendant trois jours, sans rien prendre à manger, sur le toit d'une maison. En 2010, assis sur le banc d'une classe, j’ai couru et quitté la salle à cause du tremblement de terre. La vie est noire. Manie Accilien qui m’a soutenu est morte en compagnie de sa fillette ''Hilarie''. Milien et Magella Accilien pleuraient à bout de souffle sous les blocs. »
Les événements tragiques survenus le 12 janvier 2010 ont marqué à jamais le jeune Selmy. Rescapé de catastrophes, il fut aussi brutalement confronté à la disparition de ses proches. Les années ont passé et, malgré sa situation précaire, Selmy Accilien fut un élève brillant lisant jour et nuit.
« SUR LA TIGE DE L’AMOUR » est un texte de vie, un texte de conscience, une évocation merveilleuse de vivre, mais aussi un mystère dont la lecture nous révèle cette lumière enfouie au plus profond de nous-mêmes. Calo Brooklyn
Un lieu où tout lecteur qui s’y aventure imprudemment risque d’y rester à jamais prisonnier.
Valmy Yacinthe
« Le titre le dit bien, « Sur la tige de l'amour », est un florilège destiné à apporter aux arbres la fraîcheur de la rosée et le miel dans le Cantique des oiseaux. Oiseaux qui m'ont dicté, de temps à autre, ce que l'amour leur murmure. » Selmy Accilien
Je vis là,
Cette vie d’abeilles en voyage.
Pas trop loin d’ici
Je construis mon île bleue
Avec le souffle de la tourbe,
Le flux de mon âme,
Et la chlorophylle d’esprits mortels
De la métaphysique à la peau
Il nous faut abolir les distances
Et s'en remettre avec vigueur à l'os
Comme au chant tonitruant des viscères
116 pages - Format 11x18 - Réservé à un public averti.
INFORMATION : le site ne prend les paiements que par Paypal, pour payer par virement bancaire direct ou par chèque, il suffit de me demander, m'écrire à : editionsdupontdeleurope@orange.fr
« L’auteur John Nash F Agera nous transporte dans un environnement où l’humain est décharné de toute valeur symbolique, du moins au regard du grand public. Les personnages de la pièce, réifiés et en apparence rendus vils [à l’image de cette société post-moderne devenue folle], révèlent la prostitution du corps comme chaque jour nous nous prostituons nous-même, parfois inconsciemment, par l’esprit.
L’auteur, non sans l’audace et le goût du risque, s’emploie à démontrer, malgré l’obscénité et la laideur trompeuse du texte [dont le contenu est avant tout révélateur d’un désenchantement consumériste majeur], que l’homme a toujours en lui ce désir de cultiver la beauté et cette envie de favoriser son émergence… même lorsque le désespoir et la ruine menacent !
La plupart des lecteurs seraient tentés de croire que l’auteur livre là ses fantasmes les plus obscurs sous le boisseau de l’anonymat… Il n’en est rien… car tout comme les écrits du poète Dimitri Dimitriadis, cette œuvre insolite est un effet de miroir avant-gardiste mettant en évidence les symptômes d’un monde étrangement prophétique.
Mieux vaut mourir que de perdre espoir ; l’amour est plus fort que tout : voilà les messages que je retiens de cet ouvrage… même dans la boue apparente d’une société désaffectée, ou le priapisme reste la seule drogue pour se sentir exister ! »
Franck Trommenschlager, psychanalyste - psychosociologue
« Épopée de la nuit première heure » est le livre qui passe le chiffon sur les anciens corps. Il prône évidemment la souveraineté individuelle de l'homme et annonce cette étonnante révolution rimbaldienne, celle dont Rimbaud rêvait toujours. Mais l'auteur (John Nash F. Agera) nous dit que « les humains manquent de construction intellectuelle », que le monde est vieux de concepts archaïques et il semble que l'Humanité n'est pas encore prête pour de telle révolution. Il fait donc alors l'éloge d'une Saison en enfer, du Mythe de Sisyphe, de l'Homme Révolté, de Freud, et j'en passe… Une invitation à fustiger la morale institutionnelle, cette « morale d’esclaves » comme pourrait l’appeler Nietzsche, la substituer de toute évidence à « la morale des maîtres ». Un réquisitoire contre les vendeurs d’arrière-monde. Une gifle à l’Humanité. En effet l’astre/l’axe de l’univers ne tourne qu’au présent dans cette sombre atmosphère aussi rude et sidérante. Par conséquent l´instant présent y est célébré et mis en exergue comme unique facteur de bien-être ou de bonheur. L’idéal ascétique est annihilé et l’homme y est invité à vivre pleinement ses passions et ses désirs dans l’éphémérité des choses. Des mots qui me brassent les biles, m’emmerdent au plus haut point. Un monde grouillant d’énergie, tourbillon volcanique de mots/maux chaudés bondés de philosophie à longueur de pages. Un livre qui émane du fin fond de la thébaïde existentielle et qui peut choquer bien entendu par sa toute puissante tonalité ahurissante, et, l’auteur, est affranchi de toutes contraintes civiles. Mais il le sait et assume pleinement tous les risques du langage, en connaît effectivement toute son utilité apparente : « Le langage recouvre des degrés multiples de compréhension et d’interprétation de la réalité objective : en verticalité, en transversalité, en affectivité, et il est souvent inutile de parler ». Mais de quelle planète vient John Nash ? Il n’est pas en effet de la planète terre, il est d’un autre souffle, d’une autre vigueur, d’une autre vision, d’une autre pensée…
© Raynaldo Pierre Louis
https://pierrelouisraynaldo.blogspot.fr/2014/12/epopee-de-la-nuit-premiere-heure-de.html
Format 15x21 - 62 pages - Papier bouffant 90 g
Paiement par chèque possible, contact :
editionsdupontdeleurope@orange.fr
Cristian Ronsmans, né en 1948 à Bruxelles, est un conférencier et auteur belge.
Après avoir passé sa vie professionnelle en France dans le milieu de l'édition, il crée en 2011 le site « Voyage Bruxelles ésotérique » destiné au tourisme culturel sur Bruxelles et organise des conférences sur des thèmes spirituels, ésotériques et métaphysiques.
Au fil des années, Cristian Ronsmans a rempli des carnets de notes et de pensées dont le livre Ostraka constitue un premier jaillissement.
Livre illustré de nombreuses reproductions de dessins de l'auteur - Format 15x21 - 244 pages
Paiement par chèque possible, contact :
editionsdupontdeleurope@orange.fr
CATONI (1929-2018) a conduit à la fois une carrière de juriste en qualité d’avocat tout en menant en parallèle une activité de peintre. Le Livre de Raison retrace le témoignage d'une vie, de Porticciolo Cagnano (Corse) à Paris. Ancêtres et aïeux sont évoqués, la jeunesse de l'auteur, les années d'occupation, le séjour en Algérie, les années 1960 aux années 2000…
Cato CATONI peintre représente un univers singulier où les animaux se mélangent aux humains ; les scènes de tribunaux faisant revivre à leur manière l’esprit de DAUMIER.
56 pages - Format 11x18
Paiement par chèque possible, contact :
editionsdupontdeleurope@orange.fr
Une voix qui donne à voir autant qu’à écouter. Nous devons progresser à la fois de manière linéaire et dans la profondeur des superpositions qui imagent notre mémoire. Jacqueline Fischer
La poésie qui enchaîne et qui libère. Cristian Ronsmans
Un recueil sur le fil d'une vie. Calo Brooklyn
"Et tu m'as dit"
Un recueil sur le fil d'une vie.
Un recueil sur le fil de la vie.
Un recueil époustouflant par sa magie, son humilité, décrivant cette sorte de "délirium tremens" post traumatique subi après les malheurs vécus. L'Île d'Haïti a souffert et souffre et Selmy Accilien en témoigne de la façon la plus noble et la plus élégante. Les mots de ce recueil forment cette ligne de vie à laquelle les vivants se trouvent confrontés sur le fil de leur propre vie.
Calo Brooklyn